Le 9 octobre 2012, la CGT appelle à une journée interprofessionnelle de manifestations dans le cadre de la journée européenne d'action pour le développement de l'industrie et de l'emploi à l'initiative de la fédération européenne de l'industrie...

Aujourd'hui en France, le bilan est lourd : 3 millions de chômeurs, 6 millions de salariés en situation de sous-emploi et de précarité, multiplication des plans sociaux.
Pour la CGT, il n'y a pas de développement économique possible sans relance de l'emploi.
En matière de développement économique et social, le secteur de l'éducation et de la formation a un rôle à jouer, mais l’Éducation Nationale ne bénéficie pas aujourd'hui de l'engagement public nécessaire pour exercer ses missions.
Dans l’Éducation, ce sont plusieurs centaines de collègues non-titulaires qui se retrouvent au chômage. Et ce ne sont pas les 1000 créations de postes à la rentrée 2012 et les quelques heures de formation attribuées aux stagiaires qui compenseront les 80 000 emplois supprimés depuis 2007. Quant au débat sur la refondation de l'école, il n'annonce pas de véritable rupture avec la politique menée par le gouvernement précédent.
De plus, le TSCG (Traité Européen sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance) en privant les Etats de leur libre arbitre, pliera les politiques publiques des pays membres aux impératifs de la finance, mettant à mal l'ensemble des services publics.
Aussi, la CGT est engagée dans la bataille contre la ratification de ce nouveau traité qui condamnera les peuples à une austérité sans limite.
Aujourd’hui, nous, personnels de l’Éducation Nationale, soumis à l’austérité comme  les autres salariés, nous ne voulons pas que les jeunes que nous formons aillent grossir les rangs des chômeurs.

C'est pourquoi la CGT-Éduc'action, appelle les personnels  à se mettre en grève le 9 octobre et à participer aux manifestations pour exiger ensemble :

  • Le rétablissement de tous les moyens perdus depuis 2002 ;
  • Le réemploi de tous les non-titulaires ;
  • La titularisation sans conditions de concours et de nationalité de tous les personnels précaires avec une vraie formation ;
  • Le recrutement par concours au niveau licence, avec une formation de deux ans payée et débouchant sur un master ;
  • Une augmentation immédiate des salaires de 70 points d'indice (soit plus de 300 euros pour toutes et tous) ;
  • Le droit à la retraite à 60 ans à taux plein avec 37,5 annuités maximum.  

Pour la CGT-Éduc'action, la relance économique passe aussi par le développement des services publics, par une école de qualité !

Le tract en version Image

Voir également l'article intitulé "LE 9 OCTOBRE 2012, manifestons pour l'emploi"