Reçus vendredi 10 juillet par le cabinet du nouveau ministre de l’Education, la CGT déposera plus de   3 000 signatures de pétitions.
Recueillies en quelques jours, ces pétitions exigent d’autres modalités pour l’épreuve de "rattrapage" du baccalauréat professionnel, au mois de juillet.

L’organisation de cette épreuve (contenu très flou, coefficient égal à celui de toutes les autres épreuves), est contestée par l’écrasante majorité des enseignants, y compris par les inspecteurs eux-mêmes. Ce qui est en cause, c’est la valeur  même du diplôme.
Empêcher que les réformes en cours se traduisent par une déqualification de la voie professionnelle, tel est l’enjeu pour la CGT Educ’action et l’intersyndicale nationale LP.
De toute évidence, cette question de l’épreuve de rattrapage devra faire l’objet d’une réelle concertation à la rentrée prochaine.

Montreuil, le 9 juillet 2009