Réouverture des écoles : Pour la CGT Éduc’action c’est non !

 

C’est avec consternation que la CGT Éduc’action a pris connaissance des annonces du Premier ministre concernant la réouverture des écoles dans le cadre du déconfinement.
Cette volonté d’imposer la réouverture, contre l’avis du Conseil scientifique et de l’INSERM, ne serait faite que pour des raisons pédagogiques et sociales. Mais qui peut encore croire à cette fable ?


 

 

Paris le 17 avril 2020

Monsieur le Ministre,

Personnels, parents d'élèves, élèves tiennent à vous faire part de la grande inquiétude suscitée par les annonces du président de la République sur la réouverture progressive des écoles et établissements scolaires à partir du 11 mai.

Tout le monde souhaiterait pouvoir reprendre l’école et sortir d’une situation où l’ensemble des élèves subissent les conséquences de la crise et où les inégalités scolaires se creusent. Mais les conditions seront-elles réunies à compter du 11 mai ? En prolongeant au-delà de cette date la fermeture des cafés, restaurants, lieux de culture, etc., le Président de la République a lui-même anticipé le maintien d’une situation de risque sanitaire nécessitant la poursuite de la plus grande vigilance.

 

 

 

Reprise le 11 mai :

les élèves de la voie pro en première ligne !

 

 En pleine crise sanitaire, le ministre Blanquer s’aperçoit enfin des problèmes sociaux des élèves dans la voie pro !

Après le discours de Macron, c’est au tour de JM Blanquer de prôner la reprise des cours à la sortie du déconfinement annoncée pour le 11 mai en insistant sur l’urgence sociale de cette mesure.

Son but, dit‐il, est de ramener à l’école, les élèves décrocheur∙euses dont le plus grand nombre est aujourd’hui scolarisé en LP.

 

 

Réouverture des écoles :

rien n’est prêt pour éviter une seconde vague potentielle de l'épidémie

 

Les annonces faites par Emmanuel Macron, sur la réouverture progressive des écoles et établissements scolaires à partir du 11 mai suscitent l’inquiétude et l’incompréhension des personnels, des élèves et de leur famille.

Si le discours sur les inégalités scolaires qui se creusent est juste, il ne peut pas servir d’alibi à une décision prise, avant tout, pour répondre aux pressions du patronat. Rappelons que la politique sociale et éducative menée par le président n’a fait que les renforcer depuis 3 ans. Pour l’heure, nous ne pouvons que constater les risques que ferait courir à toute la population l’ouverture des écoles et des établissements scolaires dès le 11 mai.

 Enquête conditions de travail

Elle ne prendra que 4 ou 5 minutes et nous permettra, en fonction des résultats, d'alerter le ministère sur certains aspects.

Je complète l'enquête

Merci de votre contribution.

 

L'Éducation nationale à l'épreuve du télétravail

Depuis plusieurs semaines, la France fait face à une situation exceptionnelle causée par la pandémie du Coronavirus.
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