49.3 : refusons le passage en force inacceptable

 

Au détour d’un conseil des ministres extraordinaire organisé un samedi censé être dédié à la crise du coronavirus, le gouvernement a fait le choix de déclencher l’article 49.3. Face à cette volonté de faire passer en force le projet de réforme Macron, la colère chez les travailleurs et travailleuses est encore montée d’un cran.

 

NON À UNE RÉPONSE AUTORITAIRE ET SÉCURITAIRE

 

Halte à la répression !

Après plus de 3 semaines de contestation et de grève des élèves et des personnels entrainant des perturbations dans des centaines d’établissements, la communauté éducative reste très opposée aux E3C. Pour l’heure, la seule réponse du ministre est autoritaire et sécuritaire : zéro collectif, intimidations, intervention des forces de l’ordre, gardes à vue d’élèves, menaces de sanction contre les personnels. Embarassé, le ministre concède des « aménagements » qui devraient être annoncés le 11 Mars.

Dans les académies qui viennent de partir en vacances, des dizaines de lycées ont reporté les épreuves d’E3C. La CGT Éduc’action refusera toute forme d’intimidation et de violence qui pourrait avoir lieu face à des manifestations de la communauté éducative.

Réforme des retraites et Revalorisations salariales

Ou comment se partager des miettes...

 

La journée de grève et de manifestation interprofessionnelle du 6 février a démontré une nouvelle fois que la mobilisation contre la contre-réforme des retraites s’ancre dans la durée à un niveau exceptionnel.

Le gouvernement est plus que jamais isolé et affaibli alors que son projet est rejeté par la majorité de l’opinion, des syndicats, des partis politiques et des professions. Le début de l’examen du projet de loi en commission à l’Assemblée nationale, comme l’avis lapidaire du Conseil d’État, démontre que ce projet est non seulement une attaque contre les salarié·es de ce pays mais aussi qu’il est bancal, non financé, parcellaire et mensonger. Cela confirme les analyses de la CGT et de l’intersyndicale.

Plus que jamais, les salarié·es en lutte peuvent faire reculer le gouvernement en continuant et en renforçant la mobilisation.

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Revalorisation : l’arnaque

 

Le ministère a présenté aux organisations syndicales des premières pistes de revalorisation pour les personnels enseignants.

Au vu des annonces, la CGT Éduc’action ne peut que pointer l’inconséquence du ministère sur une question que le ministre juge pourtant essentielle pour compenser les baisses massives de pension des enseignant·es avec la réforme des retraites.

 

Ne laissons aucun répit à ce gouvernement

poursuivons la mobilisation

jusqu’au retrait!

La journée de grève et de manifestation interprofessionnelle du 6 février a démontré une nouvelle fois que la mobilisation contre la contre-réforme des retraites s’ancre dans la durée à un niveau exceptionnel.


Le gouvernement est plus que jamais isolé et affaibli alors que son projet est rejeté par la ma-jorité de l’opinion, des syndicats, des partis politiques et des professions. Le début de l’examen du projet de loi en commission à l’Assemblée nationale, comme l’avis lapidaire du Conseil d’État, dé-montre que ce projet est non seulement une attaque contre les salarié·es de ce pays mais aussi qu’il est bancal, non financé, parcellaire et mensonger. Cela confirme les analyses de la CGT et de l’inter-syndicale.

Plus que jamais, les salarié·es en lutte peuvent faire reculer le gouvernement en continuant et en renforçant la mobilisation le 20 février 2020.