Soutien à Kai Terada, contre la répression antisyndicale dans l’Éducation :

rassemblement devant le ministère le 21 septembre à 15h

 

Dimanche 4 septembre, Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Jolliot-Curie de Nanterre (92), s’est vu notifier par le rectorat une suspension de 4 mois. Mercredi 7 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui indiquait son intention d’engager une mutation dans l’intérêt du service sous 10 à 15 jours. Pourtant, le dossier administratif était vide, et le rectorat lui-même indiquait qu’il n’avait commis aucune faute grave justifiant d’engager une procédure disciplinaire.

 

 

EMPLOIS, SALAIRES... Il y a URGENCE

En grève le 29 septembre 2022

Avec des années du gel de la valeur du point d’indice et dans le contexte inflationniste actuel, les salaires dans la Fonction publique sont dans un état désastreux. On assiste ainsi à un appauvrissement et un déclassement des agents et agentes. L’augmentation de la valeur du point d’indice cet été ne résorbe même pas les pertes subies au regard de l’inflation 2022...

Dans ce contexte, revendiquer des hausses de salaires et améliorer concrètement la situation des personnels ne sont plus une nécessité mais une urgence.

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AEd : Sous le CDI, le chômage


Le décret qui ouvre droit à la CDIsation des personnels AEd est paru très tardivement cet été, gé-nérant stress et anxiété chez les collègues AEd. Il ne s’agit pas d’un droit opposable mais d’une pos-sibilité au bout de 6 ans de signer un nouveau contrat en CDI. De ce fait, à la rentrée, nous consta-tons (et nous avions alerté sur ce point en amont) que beaucoup n’ont pu accéder au CDI et se retrouvent au chômage à l’issue des 6 ans de CDD. Le flou a été volontairement entretenu sur qui décide de la réembauche en CDI (chef∙fe d’établissement ou rectorat ?). Résultat : la gestion des contrats, la sélection et les refus se font dans la plus grande opacité. Les personnels ayant défendu leurs droits sont de fait particulièrement exposés. Sans parler du risque de chantage au CDI qui pourrait se développer (docilité, extension informelle des missions…). Cette situation n’est plus ten-able !

 

 

 Sous l’apprentissage, la désorganisation de la voie professionnelle sous statut scolaire !

 

Le président Macron dans son discours de rentrée aux recteurs a réitéré sa volonté d’engager une nouvelle réforme de la voie professionnelle sous statut scolaire en souhaitant une convergence de celle-ci vers le modèle de l’apprentissage.

Suite à ces annonces, une intersyndicale réunissant la CGT Educ’action, le CNT-FTE, le SE-UNSA, le SNALC, le SNUEP-FSU, le SNETAA-FO et SUD Éducation, c’est-à-dire l’ensemble des organisations syndicales de la voie professionnelle, s’est tenue le mardi 30 août.

 

 

Les AESH ne connaissent ni labondance,

ni linsouciance !


Organisation de la pénurie et mépris pour le métier

La rentrée 2022 ne sannonce pas bonne pour les AESH. Aucune revalorisation de la grille des salaires, poursuite des PIAL, manque de personnels... Par contre, le gouvernement semble vouloir sengager dans une démarche du travailler plus pour gagner un peu plus... En effet, il souhaite généraliser les 35h daccompagnement en cumulant interventions sur temps scolaire et périscolaire voire sur temps de centre de loisirs. Cela entraînerait une double tutelle et un double employeur (État / collectivité territoriale). Ce faisant, il exclut toute réflexion sur le sens réel du métier dAESH, sur le droit du travail, sur le temps de travail en présence et hors présence de lélève, sur limpact en termes de santé ... Ce projet porte une atteinte grave au métier !