Depuis l’élection du président Macron, nous assistons à la mise en place d’une série de réformes ultralibérales qui cassent tous nos conquis sociaux. Ces derniers ont pourtant permis de faire progresser notre société, d’élever les conditions de vie et de travail des salarié·e·s, de gagner l’allongement de l’espérance de vie, etc...

Tract de la CGT-Éduc'action "Contre un gouvernement des riches, contre la loi travail XXL, pour la hausse des salaires et de meilleures conditions de travail : Toutes et tous en grève le 16 novembre

Les politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs, se traduisant notamment par le gel pluriannuel de la valeur du point d’indice, des indemnités kilométriques et de missions, ont des effets catastrophiques sur le pouvoir d’achat des personnels.

Ces mêmes gouvernements se sont toujours refusés à une réelle refonte des grilles indiciaires de la Fonction publique qui reconnaisse les qualifications acquises et mises en œuvre par les personnels. C’est pourquoi, la CGT Fonction publique n’a pas signé en 2015 le protocole d’accord Parcours professionnels, carrières et rémunération (PPCR) largement insuffisant et dont, en outre, le financement n’était pas garanti...

Mme la Ministre, Mme la Présidente, cher-ères collègues

Parmi les premiers dossiers à gérer par le gouvernement Macron, se trouvait, celui de l’orientation et de l’affectation des néo-bachelier-es, mais surtout de façon plus globale, celui de la gestion des effectifs étudiants dans les universités françaises. Le triste épisode survenu au cours de l’été 2017 a, semble-t-il, fait prendre conscience à de nombreux-ses acteur-trices, que la gestion des affectations par le système APB était imparfait (et le mot semble aujourd’hui faible), mais aussi injuste. Un mois après la publication des résultats du baccalauréat, plus de 65000 lauréat-es étaient encore sans affectation, sans compter celles et ceux qui avaient eu « la chance » d’obtenir un vœu très éloigné de leur projet de formation...

En s’inscrivant massivement dans la journée de grève et de manifestations du 10 octobre, les personnels de la Fonction publique ont clairement signifié à Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité parlementaire qu’ils ne veulent pas de leur politique.
Cette politique, c’est la casse du Code du travail, du statut général des fonctionnaires et de leurs statuts particuliers...

La CGT Éduc’action se félicite de la réussite des journées de grève depuis la rentrée et plus particulièrement celle de la grève fonction publique du 10 octobre. Cette journée s’inscrit dans la construction des mobilisations contre la politique du gouvernement Macron et a permis de porter les revendications spécifiques des services publics, ouvrant ainsi des perspectives de convergence des luttes avec la mobilisation contre la loi travail XXL et les futures attaques contre la sécurité sociale, les retraites. Depuis son arrivée, ce gouvernement a annoncé la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat, la restauration du jour de carence, le gel du point d’indice et de probables remises en cause des revalorisations pourtant maigres accompagnant le PPCR. L’Éducation nationale ne sera pas épargnée...