<CGT Éduc'Action
Lettre d’information aux personnels du Premier degré

La CGT, le syndicat de tous les personnels de l’Éducation nationale
Edito
une rentrée exceptionnelle non préparée.

La crise sanitaire que nous traversons touche profondément l’École, les élèves et les personnels. Face à cette situation inédite, aux conséquences indéniables sur les conditions d’étude et de travail, il était indispensable que le ministère mette en place une rentrée exceptionnelle, en attribuant des moyens matériels et humains supplémentaires pour aider et soutenir les élèves (notamment les plus fragiles) et les collègues.
Malheureusement nous sommes loin du compte
Direction d’école : chantier toujours en cours
Prime exceptionnelle et groupe de travail sur les décharges.
Le suicide de notre collègue Christine Renon, il y a un an, a suscité un émoi exceptionnel dans l’Éducation nationale. Les personnels se sont alors largement mobilisés pour exiger du ministre des actes immédiats afin d’améliorer non seulement les conditions de travail des directeur·trices d’école, mais aussi celles de tous les personnels.
La crise sanitaire a souligné l’importance des personnels, mais aussi leur isolement et la surcharge de travail.
La CGT Éduc’action reste à l’offensive pour faire entendre ses revendications et celles des personnels. Ce n’est pas de hiérarchie dont les écoles et les équipes pédagogiques ont besoin, mais bien d’humain et de collectif.

Pour la CGT Éduc’action, aucune école ne doit dépasser 200 élèves ou 10 classes. Elle doit avoir une animation collégiale avec une décharge de direction à disposition de l’ensemble de l’équipe pédagogique, des postes administratifs sous statut de la Fonction publique dans toutes les écoles pour la gestion des tâches administratives. C’est de cette urgence-là dont nous devons parler maintenant. Et sans attendre !
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Prime exceptionnelle
   et   direction d'école
Évaluations nationales elles ne doivent pas avoir lieu.

Alors que l’École et les apprentissages ont été bousculés depuis mars 2020, nous portons l’idée, avec d’autres organisations syndicales, que les urgences sont aujourd’hui autre part que dans la passation de ces nouvelles évaluations nationales. Nous continuons de dénoncer ces évaluations qui ne correspondent toujours pas aux besoins exprimés par les collègues, qui n’ont pas de réelle légitimité pédagogique et qui seront mal ressenties par les élèves placé·es en situation d’échec.
Les évaluations nationales standardisées et autres tests ne peuvent être l’alpha et l’oméga de la rentrée 2020. Ni l’École ni les élèves ne peuvent trouver un intérêt à la passation de ces évaluations nationales. Encore moins cette année. Elles ne doivent pas avoir lieu.
Crise ou pas, Jean-Michel Blanquer ne change rien !
S'engager dans la grève du 17 septembre pour changer les choses
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