Après des semaines de mobilisation, le ministre est resté sourd au mécontentement des personnels de l’Éducation que ce soit au sujet de sa loi dite « École de la Confiance » qu’au sujet des contre- réformes des lycées.
Devant un tel mépris, plusieurs organisations syndicales ont décidé d’un appel à la grève le 17 juin, premier jour de l’épreuve du baccalauréat, appel soutenu par ailleurs par l’UNL, organisation syndicale des lycéen∙es.
Cet appel n’a pas manqué de susciter les railleries au sein de la Macronie et Jean Michel Blanquer s’est empressé d’affirmer de façon péremptoire sur les plateaux TV que tout serait mis en œuvre pour que le bac se passe normalement. Les Dasen et Rectorats ont alors envoyé un courrier officiel à tous les personnels non enseignants pour pallier les éventuels manques de surveillant∙es. C’est ainsi que les personnels administratifs, AESH ou AED ont été informés qu’ils ou elles devraient se rendre disponibles dès le lundi 17 au matin.
La CGT Éduc’action dénonce ces manœuvres qui masquent mal l’inquiétude au ministère. Pourtant, Jean Michel Blanquer, par son mépris et son aveuglement porte l’entière responsabilité de la grève et de ses conséquences.
La situation est trop grave pour en rester là ! Toutes et tous en grève le 17 juin 2019 !
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