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Ca y est la rentrée est déjà là et avec elle le plaisir de retrouver
les collègues, les élèves,
étudiant.e.s et personnels. Mais c’est aussi un retour avec des conditions de
travail de plus en plus difficiles et des préoccupations sur notre métier
d’assitant.e.s sociaux.ales toujours
présentes. Dans cette lettre vous trouverez un article sur la pression des
financeurs et le travail social, un sur le fiasco de Parcoursup et un sur mai
68 et son impact sur les pratiques en travail social. Bonne
reprise, bon courage, et bonne lecture! A bientôt dans notre prochaine lettre La CGT Éduc'action |
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Le travail social sous la pression des
financeurs ou l’obligation de résultat pour remplacer celle des moyens
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Faire la preuve de leur
utilité sociale en évaluant leurs activités avec des indicateurs chiffrés,
voilà ce qui est maintenant exigé des associations ! Ces évaluations, sous
couvert de contrôler la bonne utilisation des fonds publics comme privés, ne
visent pas l’intérêt général mais l’utilité sociale. L’utilité sociale, ce
concept libéral qui renvoie à l’individu la responsabilité de sa place dans
la société et de ses conditions de vie ! Pour la CGT, avoir une place dans la
société est essentiel pour chacun.e mais ceci reste possible tant que les
pouvoirs publics garantissent l’intérêt de toutes et tous et définissent une
politique de solidarité envers les plus démunis. Ce n’est donc pas à
l’individu de faire valoir ses droits. Aujourd’hui, le gouvernement préfère
se dédouaner de ses responsabilités et ainsi stigmatise les plus vulnérables. Dans le secteur du
travail social, la baisse des financements est catastrophique et dangereuse.
Les pouvoirs publics demandent voire exigent des résultats malgré la baisse
drastique des moyens. La généralisation des appels d’offres, la
contractualisation viennent impacter l’aide sociale et notamment les services
d’intérêts généraux comme la protection de l’enfance. (...) |
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PARCOURSUP : une réponse
anxiogène pour la jeunesse |
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Retour sur
un fiasco d'avant l'été Le gouvernement présente sa réforme comme une réponse au
scandale organisé du tirage au sort dans certaine filière dites en « tension » ainsi qu’à l’échec
des étudiant.e.s durant leur première année dans le supérieur. Le choix du
gouvernement est d’instaurer une sélection, c’est-à-dire adapter le nombre
d’étudiant.e.s aux places disponibles, les fameuses « capacités
d’accueil » ! Pour la CGT, c'est l'inverse qui doit être fait, faire
l’inverse en ouvrant le nombre de places nécessaires à l’accueil de toutes et
tous les jeunes. Empêcher la jeunesse
de se former c’est scier à court terme la dynamique de notre société. (...) |
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Quand on évoque mai
68, on parle des « événements » mais aussi et surtout de ce qui en
a découlé. C’est le cas pour le travail social. |
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Aux origines d’une profession… Notre secteur professionnel est né, fin XIXe siècle,
d’une révolte contre l’injustice, la pauvreté et ses conséquences. Il s’est
développé parallèlement aux transformations sociales et économiques et en
réaction à leurs effets violents sur les populations. Ainsi au début du XXe
siècle apparaissent des actions de solidarité portées notamment par des
femmes, elles-mêmes encore sous statut d’incapacité juridique (minorité).
Leurs activités symbolisent leur engagement citoyen et elles se donnent déjà
le titre de travailleuses sociales. C’est en partie le catholicisme social, très
influent à cette période, qui, voulant rationaliser la charité, s’active pour
la professionnaliser en contribuant à la création de plusieurs écoles en
travail social. Ces premières écoles sont
soucieuses de former des visiteuses
capables de remplir une tâche hygiéniste et moralisatrice auprès des
classes populaires. Elles interviennent au domicile même des familles,
dispensant soins et conseils. Le décret du 12 janvier 1932, fonde la profession
d’assistante sociale, métier de femmes qui vient professionnaliser des
activités traditionnellement féminines, valoriser le « rôle social de la femme » en leur
permettant l’accès au marché du travail. (...) |
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