LES CONTRATS AIDÉS NE SONT PAS
DES EMPLOIS FICTIFS !
Au
prétexte que le dispositif des Emplois aidés n’était pas efficace pour un
retour à l’emploi, le gouvernement Macron-Philippe a profité de la
période estivale pour annoncer leur réduction massive dès septembre 2017
(environ 100 000 par rapport à 2016).
Depuis de très nombreuses années, l’Etat s’appuie
sur ces emplois précaires pour tenter de faire baisser les chiffres du
chômage, mais surtout pour assurer le bon fonctionnement de services
publics. Dans l’éducation
nationale comme ailleurs, les contrats aidés ne sont pas des emplois
fictifs. Ils permettent notamment d’aider au fonctionnement des
établissements du second degré, ou aux directeurs/trices
des écoles et l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Si la CGT Éduc’action a
toujours combattu ces contrats qui ne s’accompagnent d’aucune réelle
formation qualifiante ni véritable insertion professionnelle à long
terme, et maintiennent les personnels dans la précarité, elle ne peut
accepter ce plan de licenciement massif qui va conduire des milliers de
salariés au chômage. Nous demandons le réemploi de tous nos collègues,
personne ne doit se retrouver au chômage et aucun établissement ne doit
perdre l’emploi administratif indispensable à son bon fonctionnement.
Au ministre qui ose dire qu’il supprime ces
contrats parce qu’ils induisent « une précarisation très forte de la
fonction publique », rappelons que la
CGT Educ’Action revendique la
titularisation, sans condition de concours ni de nationalité, de
l’ensemble des salariés en contrats précaires et la mise en place
d’emplois statutaires de la Fonction publique pour tous les métiers
qu’ils exercent.
Dans
plusieurs départements, des actions se développent. Il faut amplifier
cette mobilisation.
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