Lettre d’information aux Professeur·es de Lycées Professionnels La CGT, c’est l’intérêt de la voie pro et des PLP !
			Construire une mobilisation unitaire pour défendre les intérêts des PLP et des élèves de la voie pro : l’engagement de la CGT !
			Après les annonces de la réforme de la voie professionnelle, les réactions ont été vives dans les salles des profs. Les PLP ont vite compris que, loin de la revalorisation promise, les mesures dont certaines vont entrer en vigueur à la rentrée 2019, représentent une menace à la fois pour les enseignants avec en perspective des suppressions massives de postes et pour les élèves de LP avec l’aboutissement d’une école de la sélection et de la ségrégation sociale. La CGT œuvre à construire l’unité la plus large des organisations syndicales pour la défense des intérêts de la voie pro et des PLP !
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Lire la lettre de l’intersyndicale adressée au Ministre de l’Education Nationale CGT ÉDUC’ACTION – SNETAA-FO – SNUEP-FSU – SE UNSA – SUD EDUCATION – SNALC – SNCL-FAEN – SNEP-FSU
SIGNEZ LA PETITION : « Un plan d’urgence pour la voie professionnelle du lycée ! »
			Après le bac pro 4 ans, le bac pro 3 ans, et maintenant un bac pro 2 ans et deux trimestres ?!
			La réforme de la voie pro telle que le gouvernement nous la propose c’est soi-disant viser l’excellence. Pourtant l’excellence selon le Ministre c’est aussi une baisse notable des horaires d’enseignement en bac pro et donc c’est aussi une formation au rabais. Si l’on s’en tient aux grilles horaires annoncées par le Ministère, les élèves verront leur nombre d’heures par semaine réduit en moyenne de 3,5 à 4,5 heures selon le secteur industriel (actuelle grille 1) ou tertiaire (grille 2). Dans le détail, ce sont les disciplines de l’enseignement général qui seront les plus touchées, même si l’enseignement professionnel n’est pas épargné…
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			C.A.P. : attaque massive sur les enseignements disciplinaires !
			Le projet de réforme de la voie professionnelle rappelle que « le CAP à vocation à l’acquisition d’une qualification professionnelle reconnue, visant l’exercice d’un métier bien identifié ». Dans les faits, l’ensemble des propositions déclinées pour répondre à cet objectif ne nous semble pas aller dans ce sens, bien au contraire. En effet, l’offre de CAP sera développée, mais elle se fera en fonction des besoins des territoires et en valorisant les parcours mixtes scolaire/apprentissage. Il faut répondre aux besoins en main d’œuvre des entreprises locales, favoriser l’employabilité à court terme. Il sera aussi possible de préparer le CAP en 1, 2 ou 3 ans avec des modalités pédagogiques adaptées. […] Même si le Ministère s’en défend, en l’absence de moyens adaptés, cela risque d’être une forme de redoublement anticipé…
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			Classes passerelles vers le BTS : une revendication de la CGT mais…
			Nous avons découvert lors de la conférence de presse que le ministère reprenait dans son projet la proposition de la CGT Éduc’action de créer des classes passerelles du Bac Pro vers le BTS. Nous nous satisfaisons qu’une proposition d’une organisation syndicale soit retenue dans le projet porté unilatéralement par le Ministère. La revendication de la CGT sera-t-elle pour autant mis en application telle que nous la concevons ? Il y a de quoi douter…
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			Une réforme aux conséquences désastreuses pour les enseignements généraux et professionnels !
			Enseignements généraux et enseignements professionnels sont mis à mal par le projet de réforme de la voie professionnelle ! Si les enseignements généraux paient un lourd tribut avec la baisse drastique des enseignements disciplinaires (lettres-histoire, maths-sciences, LV2…) ; les enseignements professionnels ne sont pas épargnés : baisse des heures disipilinaires, déspécialisation de la formation avec les familles de métiers, absence de fléchage aujourd’hui pour la PSE et l’éco-droit… La CGT Éduc’action a produit deux tracts à diffuser pendant les examens sur les conséquences de la réforme annoncée pour les enseignements généraux et professionnels.
			Lire les tracts et les diffuser…
			Un chef-d’œuvre pour l’excellence !
			Consacrer 108 heures à la réalisation d’un chef d’œuvre se fera au détriment du temps réservé aux contenus disciplinaires et n’aura d’utilité que la valorisation des meilleurs élèves. De plus, sans présumer des textes à paraitre on peut raisonnablement s’interroger du chef d’œuvre de certaines formations comme celles des métiers du tertiaire entre-autre. Visiblement, notre ministre ne s’embarrasse pas avec les contradictions quand d’un côté il se fait le promoteur des campus de métiers avec des « Harvard du pro » pour les formations innovantes et les secteurs économiques de pointe comme les nouvelles technologies et le numérique et de l’autre quand il s’efforce de répondre aux demandes d’une partie du patronat qui souhaite retrouver l’âge d’or du compagnonnage corporatiste de la fin du 19^ème siècle au travers du chef d’œuvre.
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