Nous le disons avec conviction : améliorer la réussite scolaire des jeunes, il n’y a rien de plus urgent !
Aider efficacement les jeunes les plus en
difficulté, former les enseignants pour cela,bloquer le développement
des inégalités sociales et le danger que représenterait l’instauration
d’une école à deux vitesses, ouvrir un avenir positif pour les jeunes,
riende plus difficile, rien de plus compliqué sans doute mais rien de
plus indispensablepour les jeunes, pour nous, pour l’avenir du pays.
C’est autour de cet objectif que, dans la diversité de nos
organisations représentant toutes les composantes de la communauté
éducative, de façon inédite sans doute,nous avons décidé de nous
rassembler aujourd’hui.
Comment avancer avec, comme postulat, des réductions budgétaires drastiques ?
Aux questions que nous nous posons, la suppression de 11 200 emplois dans l’Education nationale, s’ajoutant aux milliers déjà subis, est la seule réponse dont ilfaudrait nous contenter. Elle est inacceptable.
Aux questions que nous nous posons, la suppression de 11 200 emplois dans l’Education nationale, s’ajoutant aux milliers déjà subis, est la seule réponse dont ilfaudrait nous contenter. Elle est inacceptable.
En lançant cet appel, nous voulons aujourd’hui,
devant l’opinion, interpeller le gouvernement, le président de la
République. Nous voulons une politique éducativeambitieuse faisant
avancer notre Ecole publique en mettant au coeur la réussite detous les
jeunes. Nous voulons pour cela d’autres choix, un autre budget, une
autre politique.
Nos organisations s’engagent à mener en commun une
campagne d’explication et de sensibilisation de l’opinion. Elles se
retrouveront pour envisager la suite à donner à leur action autour
d’une initiative d’ampleur nationale.
Paris, le 30/08/07.