Communiqué de presse de l'intersyndicale du second degré (unsen-cgt, snes, snuep-fsu, sn-folc, snep-fsu, sud éducation)  
Dans un contexte où les actions se multiplient dans les établissements pour refuser les conditions de la rentrée 2008, la journée de grève unitaire et de manifestations du 18 mars a rassemblé près de 55% des personnels, de nombreux établissements parmi les plus touchés étant en grève à plus de 80 %.
Par cette grève, marquée par un taux de participation important, les personnels ont signifié ainsi au Ministre de l'Education nationale leur refus de la politique éducative gouvernementale.
Ils exigent le rétablissement des postes supprimés, le maintien des enseignements dispensés aux élèves, l'amélioration des conditions d'études, la consolidation des trois voies de formation au lycée.
Ils s’opposent au recours massif aux heures supplémentaires, à la généralisation des bacs professionnels en trois ans qui conduirait à la disparition des sections de BEP.
Ils ont aussi signifié leur volonté de voir s'ouvrir de véritables négociations sur la revalorisation du métier enseignant et des métiers de l’éducation, dans le respect des statuts et missions.
Ils considèrent que le rapport Pochard ne peut en aucun cas constituer une base de discussion.
Dans l'immédiat, les organisations syndicales du second degré appellent à poursuivre et développer les actions d'établissements, en lien avec les parents, à débattre des suites ; en refusant de recevoir l'intersyndicale et le message des personnels, le Ministre de l'Education nationale prend le risque d'exacerber les tensions.
 
Paris Le 18 mars 2008