Communiqué de presse (30/10/08)

  Tous à Paris le 4 novembre :

Place E. Herriot à 10 h

La FNAREN, la FNAME et l’AFPEN organisent un rassemblement, avec le soutien de la FERC-CGT et d’autres organisations ou associations, le premier jour des débats sur la loi de finances 2009 à propos de l’enseignement du 1er degré.

Ce rassemblement va mettre en scène les 3 000 postes des RASED supprimés !

Nous serons plus de TROIS mille our expliquer à l'opinion publique ce que signifie, pour l’école, la disparition des RASED…

Que vont devenir ces quelque 200 000 enfants qui n’aiment pas l’école, ne s’y sentent pas bien, et n’apprennent pas ce qu’on veut leur apprendre ?

Début septembre X. Darcos et L. Ferry communiquent sur la pérennité des RASED, considérant tous deux qu’on peut désormais les supprimer puisque du soutien scolaire est mis en place systématiquement.

Mais c’est ignorer l’échec d’une partie de la population scolaire issue pour une part de ghettos urbains ou de déserts ruraux.

Le ministre assimile les aides spécialisées à du soutien et souhaite les «sédentariser», faire en sorte qu’ils soient « le moins itinérant possible », installés dans les écoles où les besoins sont les plus criants, «intégrés de manière définitive» dans les équipes pédagogiques.

L’ex-ministre exprime clairement la réduction des coûts budgétaires avec l’économie de 8000 postes.

Pour la CGT, il ne s’agit pas d’une véritable politique d’aide aux élèves en difficulté mais de prendre la situation de ces élèves comme prétexte et justification de réformes chargées d’arrières pensées idéologiques.

C’est là une conception restreinte de l’aide aux élèves en difficulté qui réfère au «faire travailler plus pour réussir plus ».

C’est pourquoi nous demandons la révision du projet budgétaire, la restitution des postes RASED et l’amélioration de leur fonctionnement nécessitant des moyens supplémentaires.

Le 30 octobre 2008