Concernant l’épreuve de contrôle du baccalauréat professionnel, de nouvelles modalités vont être mises en place pour la prochaine session, celle de juillet 2010. Elles seront examinées au CSE de janvier.
Nous nous félicitons de cette annonce qui répond aux très fortes critiques
exprimées par la CGT Educ’action
et les collègues l’an dernier. Les conditions dans lesquelles avait été
imposée cette première épreuve de rattrapage du bac pro étaient inacceptables.
Dès décembre 2008, les représentants de la CGT Educ’action, au Comité Interprofessionnel
Consultatif et dès la discussion du texte au Conseil Supérieur de l’Education,
avaient exprimé leur total désaccord, non pas sur l’existence de cette épreuve,
mais sur les modalités décidées dans la plus grande précipitation par le
ministère de l’Education.
Notre organisation avait été à l’initiative d’une riposte intersyndicale en
appelant à signer massivement une pétition et avait déposé un préavis de grève
en juillet.
Plus de 4 000 pétitions avaient été remises par la CGT au ministère pour exiger
des nouvelles modalités. L’action a payé, et les dispositions proposées vont
dans le sens de ce que nous exigeons : un caractère disciplinaire aux épreuves
orales, une meilleure prise en compte de l’enseignement général dans
cette épreuve.
Cependant, il y a encore des améliorations à apporter, c’est pourquoi la CGT Educ’action proposera
au CSE un amendement au texte du ministère de l’Education nationale :
passer à un temps de 15 min pour la préparation et l’évaluation des candidats pour chacune des deux épreuves (au lieu de 10 min prévues dans le projet).
Nous exigeons aussi de rediscuter rapidement le décret qui fixe le coefficient
de cette épreuve de rattrapage. De notre point de vue, ce coefficient doit
correspondre à la moitié de celui des épreuves d’admission en enseignement
général (écrites ou en CCF), soit un coefficient de 12, et non pas un
coefficient de 24 tel qu’il était en 2009.
Cette avancée significative pour les élèves et les personnels ne doit pas cacher la profonde régression que constitue la réforme du bac pro 3 ans.
Montreuil, le 14 janvier 2010