Après le 4 avril, amplifions la mobilisation

et généralisons la grève

 

La journée de grève dans l’Éducation nationale du 4 avril a été une réussite. Elle fait suite à une forte mobilisation des personnels lors de la grève interprofessionnelle du 19 mars et de la manifestation du 30 mars. 

De nombreuses écoles se sont retrouvées fermées et les taux de grévistes dans le 1er degré ont été localement très importants (70% à Paris, 60% dans les Hauts-de-Seine ou le Val d’Oise, 40% en Loire-Atlantique ou en Haute-Garonne…). 

Cette mobilisation, inédite depuis des années dans le 1er degré, démontre le rejet des personnels de la politique menée par Jean-Michel Blanquer, rejet qui se cristallise à travers le projet pour une École de la confiance.

Elle traduit surtout un refus des injonctions pédagogiques mêlées à une volonté de mise aux pas des personnels et au mépris de l’institution pour leur compétence et leur liberté pédagogique.

La revendication des personnels d’abandon de la loi se rajoute à celle, de plus en plus massive chez les personnels, les élèves et leurs parents, d’abrogation des réformes des lycées.

Partout les personnels se mobilisent pour exiger des moyens à la hauteur des besoins, refuser une École du tri social et revendiquer enfin une vision émancipatrice de l’éducation pour leurs élèves. 

D’ores et déjà, les personnels, réunis en assemblées générales construisent localement les suites des mobilisations sous des formes diverses (blocages, nuit des écoles ou des établissements, appels locaux à la grève, reconduction…). 

La CGT Éduc’action soutient toutes ces initiatives et appellent les personnels à se réunir en assemblée générale pour construire la généralisation de la grève : pour des moyens et une École émancipatrice, contre le tri social et pour l’abandon de la loi Blanquer et des réformes des lycées.

Elle portera cette exigence de construction d’un mouvement de grève d’ampleur et durable dans les intersyndicales. 

Montreuil, le 8 avril 2019

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