Elle s’appelait Christine Renon, elle avait 58 ans était directrice d'école à Pantin, et aimait son travail.

Elle s’appelait Christine Renon, elle avait 58 ans était directrice d'école à Pantin, et aimait son travail. La FSU, l’UNSA-Education, le Sgen-CFDT, la CGT et Solidaires demandent des actes forts, des décisions rapides et concrètes non seulement pour la direction d’école et pour le premier degré, mais aussi pour tous les personnels :

  • directeurs et directrices ont besoin de temps pour assurer leurs missions auprès du public et de l’équipe dans les écoles, il faut davantage de décharge de direction, un remplacement effectif des directeurs et directrices sans décharge pour que les jours de direction ne soient plus un leurre, il faut limiter drastiquement les sollicitations faites aux directeurs et directrices pour que cesse la taylorisation de leur travail ;
  • es sont expert.es de leurs métiers, il faut sortir d’un pilotage injonctif ;
  • les remplacements doivent être assurés ;
  • des postes doivent être créés et pourvus par des titulaires pour que l’intensification du travail cesse et que le travail reprenne sens pour toutes et tous ;
  • une réelle médecine du travail et de prévention doit se déployer ;
  • l’analyse des suicides déjà réclamée collectivement en CHS-CT MEN doit enfin voir le jour : l’analyse de la prévalence des suicides et des congés maladies au prisme des conditions de travail doit servir à construire une réelle politique de prévention des risques psychosociaux pour tous les personnels.

Monsieur le ministre, Monsieur le DGRH, Madame la secrétaire générale, nous attendons, les personnels attendent des décisions à la hauteur des enjeux afin que la confiance n’apparaisse pas comme un vain mot. Nous souhaitons aussi vous remettre le texte intersyndical élaboré par les militantes et militants de Seine-Saint-Denis.

Montreuil, le 3 octobre 2019

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