Depuis des mois, les personnels se sont mobilisés pour exprimer leur rejet du nouveau baccalauréat et des réformes des lycées, la grève des correcteurs et les prises de position des jurys, en juin et juillet, en ont été une déclinaison. 


Si le ton du ministre semble changé, il entend clairement poursuivre, sans la moindre inflexion, la mise en œuvre des réformes déjà engagées.

 

 

LE 19 MARS :


construisons une riposte d’ampleur aux attaques


du gouvernement!

 

Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le mécontentement s’étend dans tous les secteurs et se manifeste à travers tout le pays. Toutes et tous, salarié·es, précaires, retraité·es aspirent à plus de justice sociale et à vivre dignement.

Le pouvoir d’achat est une préoccupation prégnante et revendiquer une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux est bien légitime!

Les menaces qui pèsent sur les services publics, année après année, fragilisent l’égalité entre les territoires et mettent à mal tout notre modèle social.

La future réforme de la Fonction publique que tente d’imposer le gouvernement, c’est la fin du paritarisme et de toute transparence dans les mutations, les promotions. C’est une remise en cause sans précédent de nos statuts.

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Loi Blanquer :

Une vision de l’école que nous combattons.

 

Dès la présentation du projet de loi de l’École de la confiance, la CGT Éduc’action a dénoncé la tentative du ministre d’institutionnaliser la mise au pas des personnels, la limitation des libertés (individuelles et pédagogiques), et des modifications profondes du cadre institutionnel.

 

 

Mercredi 6 février, les AESH ont exigé :

"assez des salaires de misère et de         

la précarité, on veut un vrai statut !”

 

Mercredi 6 février, c’est à l’appel de l’intersyndicale nationale initiée par la CGT Éduc’action, qu’un peu partout en France, les personnels accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH), ont fait entendre qu’elles et ils ne veulent plus subir leurs conditions de travail dégradées, leurs bas salaires, la précarité et le mépris de l’institution pour leur métier 100% nécessaire !

 

L’École du socle n’est plus en marche, elle court !

 

Un amendement présenté par une députée La République en Marche a été adopté par la commission de l’Éducation de l’Assemblée nationale lors de l’étude cette semaine de la loi École de la confiance. Cet ajout des député·es, consenti par le ministre Blanquer, permettra une évolution majeure et néfaste dans l’Éducation nationale : le regroupement des écoles du premier degré avec le collège pour former les établissements publics des savoirs fondamentaux, autrement dit, les Écoles du Socle. Par ce tour de passe-passe législatif, le ministre passe directement de l’expérimentation instaurée ces dernières semaines dans l’académie de Rennes à sa généralisation sans mise en place ni évaluation.