Mutations interdépartementales Premier degré

Une nouvelle catastrophe malheureusement prévisible

 

Les résultats des mutations interdépartementales des personnels du premier degré sont tombés le 9 mars dernier et comme nous le craignions, ils sont catastrophiques. Alors que depuis des années la CGT Éduc’action dénonce des taux dramatiquement faibles, avec seulement 20,44% de demandes satisfaites cette année, nous atteignons à un niveau historiquement faible.

Cet effondrement depuis une dizaine d’années (de 45% à 20% aujourd’hui) est avant tout la consé-quence de la chute des niveaux de recrutement et la saignée en poste instaurée par N Sarkozy et poursuivie par ses successeur·ses. Mais au-delà des pourcentages, c’est la situation personnelle, familiale et professionnelle très compliquée de presque 14000 personnels qui nous inquiète, sans compter tou·tes les autres collègues, découragé·es par les mauvais résultats annuels, qui renoncent à tenter leur chance… Confronter des milliers de personnels à une impossibilité de voir leurs conditions de vie s’améliorer est d’une violence incroyable et inacceptable. Cela a obligatoirement des conséquences sur leurs conditions de travail, leur investissement et leurs perspectives de carrière.

En principe, hommes et femmes dans la Fonction publique sont traité·es de manière similaire que ce soit pour le recrutement, les avancements, l’accession aux postes à responsabilités ou des positions de salaires équivalentes... Et pourtant la division sexuée est bien présente.

 

La CGT Éduc’action en lutte avec les AESH du Val de Marne et d’ailleurs.


Depuis le 10 janvier, les AESH du Val-de-Marne sont mobilisé·es et en grève pour exiger l’annulation des avenants dégradant leurs conditions de travail et leur rémunération.

Depuis l’envoi des avenants en novembre dernier, elles·ils revendiquent le refus d’effectuer une heure de plus ou l’augmentation de leur quotité de travail pour le même salaire, l’abandon des PIAL, le reclassement immédiat dans la grille indiciaire votée en CTA l’an passé car plus avantageuse que la nouvelle grille nationale, la liberté de poser les 2 jours de fractionnement, un vrai statut de fonctionnaire et un vrai salaire !

 

Ce cahier concerne les Assistant·e·s d'Éducation (AEd) et leurs différentes déclinaisons : Assistant·e·s Pédagogiques (AP) et Assistant·e·s de Prévention et de Sécurité (APS). Les luttes collectives ou spécifiques ont débouché, suite à des mobilisations importantes, dont la grève du 13 janvier 2022, sur l’annonce par le ministre de la création de 1 500 postes.

Ce n'est qu'un début, continuons le combat !

Tout autant que le nombre d’emplois, c’est aussi la reconnaissance des missions et la pérennisation des fonctions qu’il faut obtenir avec un statut adapté et des droits reconnus comme fonctionnaire à part entière et non pas, comme aujourd’hui, une condition de précaire entièrement à part.

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Aménagements des examens :


la mobilisation paie, alors poursuivons-la


Jean-Michel Blanquer a annoncé ce vendredi 28 janvier ses arbitrages sur les examens 2022. La CGT Éducaction se félicite que les exigences des personnels mobilisés aient été entendues sur bien des points : diminution du nombre de semaines de périodes de formation en milieu professionnel requises pour les examens dans la voie professionnelle, suspension de lattestation de langue vivante, diminution du nombre de textes pour loral de lépreuve anticipée de français en premières générale et technologique...

La CGT Éducaction prend acte du report des épreuves de spécialités au mois de mai, ce qui permettra aux élèves, comme aux enseignant·es, de les préparer plus sereinement. Toutefois, dans cette optique, elle regrette que le ministre ne les ait pas repoussées au mois de juin afin de leur laisser un temps de préparation plus conséquent.