En cette rentrée 2016, le principal objectif du ministère a été de communiquer pour montrer que tout s’était très bien passé : aucun problème de sécurité grâce à la mise en place de mesures fortes et aucun élève sans enseignant-e dans la classe. Pour d’autres, soucieux également de communiquer positivement, les réelles nouveautés résidaient dans la mise en place des nouveaux programmes, l’augmentation et l’élargissement du versement de l’ISAE ou les nouveaux moyens donnés aux directeur-trices... 

Dans un communiqué triomphant, le ministère de l'Éducation nationale annonce que la promesse de la création de 60 000 postes sera tenue à la fin de la mandature.
Qu'en est-il réellement ? ... 

Madame la présidente, 

Sécurité dans les établissements
Les événements dramatiques de cet été ont conduit Madame la Ministre à annoncer des mesures de sécurité qui ne sont pas suivies d’un plan permettant leur mise en œuvre pratique. Faut-il rappeler que les personnels de l’Education nationale n’ont pas de formation particulière à la sécurité ? Ce n’est pas non plus dans les missions des CPE ou des assistants d’éducation de s’opposer à une éventuelle entrée en force dans les établissements. Certaines préconisations sont mêmes parfois contradictoires. Contrôler les cartables mais éviter les attroupements, évacuer en cas d’incendie ou de secousses sismiques mais confiner, on ne sait où, en cas de risque terroriste. Les exemples médiatisés peuvent y compris être de fausses bonnes idées. Que penser d’un sas à ciel ouvert entre deux grands portails entre la rue et l’accès réel à l’établissement ? Même si c’est entre deux portes, c’est quand même un attroupement accessible de l’extérieur... 

Soucieux de faire admettre la réforme des rythmes scolaires aux municipalités, le gouvernement avait prévu des mesures dérogatoires et transitoires concernant l’encadrement des activités périscolaires. Afin que cette réforme ne pèse pas trop financièrement sur les communes, un plan d’aide financier avait été instauré et le taux d’encadrement avait été modifié pour embaucher le moins de personnel possible. Ainsi, il était prévu un‐e animateur‐trice pour quatorze mineur‐es âgé‐es de moins de six ans et un‐e animateur-trice pour dix‐huit mineur‐es âgé‐es de six ans ou plus...

Lire la suite du communiqué CGT au format 

Lire le tract intersyndical d'appel à la grève du 19 septembre 2016 

 

Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi ! 

La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes. Elle ne le sera pas non plus pour l’économie du pays. Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi accroît la concurrence entre les entreprises poussant à l’alignement sur le « moins offrant » pour les salariés. Cette logique de dumping social va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux...