Dans un courrier en date du 28 avril, la CGT Éduc’action interpellait Madame la Ministre sur des dispositions peu réglementaires, à savoir le blocage de certains postes afin de les réserver à des agents non-titulaires. Nous demandions la mise en place d’un calendrier de réunions afin d’envisager des mesures pour améliorer l’attractivité de Mayotte pour les personnels enseignant. Cela a d’ailleurs été prévu par le relevé de décisions de la réunion du 15 avril au ministère des Outre-mer. 

 

Alors que les salarié-es, les jeunes, les privé-es emploi, les retraité-es sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, alors que l’opinion publique reste massivement opposée à ce texte, le gouvernement décide de passer en force en utilisant le 49.3. Inacceptable ! 

Ces derniers jours, le gouvernement a encore lancé une opération de communication visant à faire croire que la situation en France s’est améliorée grâce à sa politique, le Président de la République et son gouvernement ont réuni lundi 2 et mardi 3 mai plus de 2000 personnes au palais Brongniart (l’ancienne Bourse de Paris)... 

Les organisations syndicales de salarié-es, lycéen-nes et étudiant-es, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL FIDL réunies le 2 mai 2016 réaffirment leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail et à gagner de nouveaux droits... 

Depuis près de deux mois maintenant, salariés, jeunes, privés d’emploi, retraités répondent à l’appel des organisations syndicales et de jeunesse pour exiger le retrait du projet de loi travail, préalable à l’ouverture d’une toute autre politique pour le progrès social. Il faut un code du travail du 21eme siècle sécurisant l’ensemble du monde du travail, offrant aux jeunes de ce pays un avenir autre que la précarité généralisée...