Face aux attaques, réformes dans l’Education nationale, salaires bloqués, une seule solution :

la riposte collective ! 

Malgré la réussite des différentes journées de grève contre la réforme du collège et le fort mécontentement des personnels, le gouvernement persiste dans sa stratégie du passage en force. C’est ainsi qu’il tente d’imposer cette réforme, via la mise en place rapide des « formations » qui ressemblent à du formatage. Cette réforme, sans aucun moyen et renforçant l’autonomie des établissements, va accentuer les inégalités...

Le 17 septembre dernier, alors que les personnels étaient mobilisés, la ministre communiquait sur les nouveaux programmes École-Collège et les "apprentissages fondamentaux" dont le retour à "la dictée quotidienne" en est le symbole. Qu’importe si celle-ci n’apparait aucunement dans les nouveaux programmes ou si l’autre "nouveauté" qu’est le calcul mental a été réintroduite depuis 2008... 

Avec plus d’un tiers des personnels des collèges en grève le jeudi 17 septembre, les organisations syndicales du second degré SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ’action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SIES-FAEN, SNCL-FAEN, CNGA et A&D CFE-CGC, SNUEP-FSU constatent que la mobilisation contre la réforme du collège est toujours aussi forte chez les personnels du second degré. Elles récusent l’acharnement de la Ministre et du gouvernement à refuser d’entendre ce rejet massif. Elles rappellent leur demande, à ce jour sans réponse, d’être reçues par la Ministre... 

Le 8 octobre 2015,
La Fonction publique se mobilise
Pour les salaires, pour l’emploi
Pour les conditions de travail !

Les syndicats de la Fonction publique (CGT – FSU – SOLIDAIRES – FAFP) appellent l’ensemble des agents de la Fonction publique à se mobiliser avec les salarié-es du secteur privé, dans l’action interprofessionnelle du 8 octobre 2015...

Lire la suite dans le communiqué commun CGT-FSU-Solidaires-FAFPT 

Hier partout en France, de nombreux manifestants ont crié leur opposition à la réforme du collège qui induit une mise en concurrence des disciplines et des enseignants. Comme cela a été dit, l’an dernier, par l’un des membres du CSE, le texte permettra d’adapter à la ressource locale en enseignants. Qu’importe si une année on ne peut pas assurer la totalité de l’horaire d’éducation musicale ou de français ou de mathématiques, le texte promet que ce sera compensé les années suivantes du cycle. Or c’est méconnaître complètement le mode d’attribution annuelle des dotations des établissements. Quand on voit les difficultés pour assurer le remplacement dans certaines disciplines, on peut avoir des doutes sur l’éventuelle dotation complémentaire la dernière année du cycle pour compenser les heures d’enseignement manquantes des années précédentes.