Salaires en berne pour les personnels

de l’Éducation nationale

 

Vers une paupérisation dans la Fonction publique

À l’ouverture de la conférence sur les perspectives salariales dans la Fonction publique, le 21 septembre, le constat est sans appel: en 20 ans, l’écart du traitement public/privé s’est creusé en défaveur du public. C’est un véritable problème en termes d’attractivité. Au cours du mois de décembre, la CGT a quitté cette conférence devant le refus de la ministre de revaloriser la valeur du point d’indice.

Il y a pourtant urgence car l’inflation gagne du terrain et faute d’une telle revalorisation, on assiste à un énorme décrochage des salaires et à une paupérisation des fonctionnaires.

Une perte de pouvoir d’achat au fil des années 

Depuis 2000, les personnels de la Fonction publique ont perdu 18% de pouvoir d’achat. Et depuis 2010 et le gel du point d’indice, c’est 10% de perte.

Il y a donc urgence à stopper cette hémorragie et exiger une autre politique salariale pour les agent·es afin d’être rémunéré·es dignement.


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Alors qu’une 5ème vague de la pandémie s’amorce, les personnels de l’Éducation se retrouvent une nouvelle fois à devoir appliquer un protocole. Dans le 1er degré, c’est donc la règle du dépistage systématique sans fermeture systématique des classes dès le premier cas. Cette procédure avait été expérimentée dans 10 départements depuis quelques mois et si elle améliore les chiffres de fermetures de classe, a-t-elle montré une véritable efficacité ?

La CGT Éduc’action a toujours eu une position très claire quant à la mise en place de mesures permettant de garder le plus possible les classes ouvertes afin de maintenir le lien pédagogique. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut aussi garantir une sécurité maximale pour les personnels pour les élèves et leur famille.

 

 

Courrier intersyndical AESH adressé au Ministre de l'Education

 

Monsieur le ministre,

Depuis la rentrée, nos organisations syndicales ont unanimement, et de manière récurrente, attiré votre attention sur la situation des personnels AESH.

Suite à la mise en place de la nouvelle grille de rémunérations des AESH, des opérations de reclassement de ces personnels sont actuellement en cours. Cependant, ces dernières risquent d’entrainer une baisse de la prime d’activité, en raison des sommes perçues au cours de ce dernier trimestre.

 

 

Non au bac Blanquer !

Rétablissement des épreuves nationales, ponctuelles, terminales et anonymes pour la session de 2022


Les organisations et fédérations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC et FNEC FP-FO, SNALC, CGT Educ’action, SNCL-FAEN et SUD éducation se sont réunies le 7 décembre 2021.


Elles renouvellent leur opposition :

- au contrôle continu qui aboutit à une augmentation de la charge de travail des élèves et des personnels,
- aux pressions multiples contre les enseignantes et les enseignants,
- à la dénaturation de nos missions qui fait perdre le sens de nos métiers,
- à une augmentation des inégalités entre les élèves,
- à la mise en concurrence des disciplines,
- à un baccalauréat « maison » qui accentue le tri social dans Parcoursup,
- aux suppressions de postes programmées par la réforme Blanquer du lycée.

 

 

DÉRÉGULATION DES PFMP :

LE MINISTÈRE POURSUIT SES ATTAQUES CONTRE LES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL

 

S’appuyant sur un rapport de l'inspection générale et bien qu’il s’en défende, le ministère porte le projet de déréguler complètement les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) au mépris de nos statuts, des textes législatifs et réglementaires existants et de nos conditions de travail.

Ce rapport publié en mars 2021 est une attaque frontale contre les PLP et plus précisément contre les PLP d'enseignement général qu'il s'agirait de « contraindre dans une nouvelle circulaire » à suivre les élèves en PFMP, laissant entendre à longueur de pages que les personnels ne sont investis ni dans la préparation, ni dans le suivi, ni dans l'exploitation pédagogique de ces dernières. L'inspection générale préconise de remplacer les conventions existantes par un contrat dont les contenus seraient définis selon les besoins des entreprises. Si nous dénonçons déjà la place laissée aux organisations patronales dans le pilotage des politiques éducatives, ici un nouveau pas serait franchi : les entreprises imposeraient les contenus pédagogiques aux enseignantes et enseignants, puis délivreraient à la fin des PFMP, une attestation de « réussite » aux élèves ! Ce rapport, pourtant élaboré par des fonctionnaires, préconise aussi de contrevenir au code du travail notamment en aménageant la réglementation concernant les travaux dangereux et les horaires de nuit pour les mineurs.