Contrôle du statut vaccinal par les personnels de l’Éducation nationale Il y a danger.

 

Alors que la proposition de loi sur la vigilance sanitaire est examinée à l’Assemblée nationale, les parlementaires viennent d’adopter ce mercredi 20 octobre 2021 un amendement du gouvernement visant à permettre aux « directeur·trices des établissements d’enseignement scolaire du 1er et du 2nd degrés et les personnes qu’ils habilitent spécialement à cet effet » d’avoir accès aux informations relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées ainsi qu’à leur statut vaccinal.

 

 

Connaître ses droits

pour les faire respecter  

 

 Les assistant∙es d’éducation ne veulent pas être des pion∙nes !

  • Marre de ne pas être entendu·es et d’être méprisé·es !
  • Marre d’être corvéables !
  • Marre d’être sous payé·es !
  • Marre d’être révocables à merci !

Les personnels de la Vie Scolaire ont des droits (trop souvent méconnus) et sont écrasés par les obligations mises en avant par l’employeur ou l’urgence du quotidien. Alors que l’importance et le rôle central de ces personnels au sein des établissements n’est plus à prouver, leur nombre ne cesse de  diminuer. De plus, le recrutement arbitraire par les chef·fes et le risque de non-renouvellement des contrats fragilisent ces personnels et rend difficile toute contestation… 

La CGT Éduc’action est là pour vous représenter et faire reconnaitre vos droits. 

 

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Non, JM Blanquer n’est pas la République !

La CGT Éduc’action sait depuis longtemps que Jean-Michel Blanquer a un problème avec les personnels de son ministère et avec des notions pourtant importantes comme la liberté pédagogique, la laïcité et le statut général de la fonction publique.

Il vient de franchir une nouvelle limite en menaçant les enseignant·es qui auraient un « problème avec les valeurs de la République ». C’est inacceptable.

 

 

1, 2, 3, 4ème jour de grève et d’action : Les AESH restent déterminé·es dans leurs revendications

 

Mardi 19 octobre, les AESH avec les personnels de l’Éducation nationale ont démontré que la mobilisation s’intensifie, le nombre de grévistes progresse. Ils et elles ont manifesté, se sont rassemblés en assemblée générale, ont été reçu·es (ou pas) en audience. Il a été fait la démonstration aujourd’hui que l’heure n’est ni à la résignation ni à l’acceptation d’une grille indiciaire minable.

 

 

Une proposition de loi à rejeter


Après son vote en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, la proposition de loi Rilhac doit maintenant être examinée par le Sénat mercredi 20 octobre.

Elle ne répond toujours pas aux besoins exprimés par les directrices et directeurs, mais aussi par les enseignant·es, pour améliorer le fonctionnement de l’école. Les parlementaires, soutenu·es par le ministre, s’obstinent dans la création d’une autorité fonctionnelle qui mettrait à mal la place centrale du conseil des maîtresses et maîtres animé par les directrices et directeurs, lieu de débats et de démocratie au sein des écoles. Nos organisations syndicales continuent d’intervenir et de mobiliser pour faire échec à ce projet qui bouleverserait en profondeur le fonctionnement actuel des écoles. Les personnels n’ont pas besoin de hiérarchie dans l’école, mais de renforcer le collectif pédagogique.