Blanquer n’entend pas les revendications

 

Besoin d’un·e AESH, Monsieur le Ministre ?

 

Depuis sa pseudo-concertation et à l’occasion de l’examen par le Sénat de sa loi sur l’école inclusive, le ministre Blanquer communique beaucoup sur une prétendue amélioration des conditions d’emploi des AESH à la rentrée 2019. Que des bobards !

Il prétend que les PIALs permettront de recruter à temps plein au moins 30% d’AESH à la rentrée 2019. 

L’amplitude horaire des élèves accompagné·es n’étant jamais de 35h, les PIALS n’engendreront pas des temps pleins tant que le travail invisible des AESH ne sera pas reconnu à sa hauteur, ainsi que le temps des trajets entre les établissements.

 

 

AESH, Refusons la loi Blanquer !


Mobilisons-nous !


Action intersyndicale le 15 Mai

 


Après la pseudo-concertation du ministère, celui-ci propose une loi sur l’école inclusive, incluse dans la loi Blanquer dite “École de la confiance”. Ce projet de loi, adopté en première instance à l’Assemblée nationale, sera étudié autour du 15 mai au Sénat et annonce des régressions pour les Accompagnant·es d’Elèves en Situation de Handicap (AESH).

 

REPERE AESH de la CGT-Éduc'ation,

 

adoptés au CNU de Dourdan

 

20, 21 et 22 MARS 2019

 

L’école inclusive s’est construite sans moyens. L’accompagnement des élèves ou personnels en situation de handicap est actuellement un véritable laboratoire de la précarité. Les gouvernements depuis 2005, pour des raisons idéologiques et budgétaires, instrumentalisent le handicap et "l'école inclusive" en médicalisant la "difficulté scolaire".

Après la suppression de milliers de contrats aidés, l’Éducation nationale emploie 45600 postes d’AESH équivalent temps plein et 29000 emplois aidés (contrats uniques d’insertion ou parcours emplois compétences) occupés par quelque 110000 salarié·es, la plupart travaillant à temps incomplet imposé.

 

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École inclusive,

un anniversaire pour le ministre un cauchemar pour les AESH !

 

Lundi 11 février, jour anniversaire de la loi de 2005 sur l’inclusion, la prétendue concertation sur l’école inclusive menée par le ministère de l’Éducation Nationale et le Secrétariat d’État aux personnes handicapées s’est terminée. De concertation, celle-ci n’en a eu que le nom. Les ministères n’ont évidemment retenu que les pistes décidées dès le début.

Lundi 4 février, la CGT Éduc’action a été reçue en audience par le ministère dans le cadre de la concertation nationale sur l’École inclusive. Cette audience faisait suite aux annonces du ministre, lors du débat parlementaire du 31 janvier, de mettre en place des contrats de 3 ans et de revaloriser les salaires.

Alors que la mobilisation sur la question de la justice fiscale et des faibles salaires se poursuit, les AESH seront mobilisé·es le 6 février à l’appel de l’intersyndicale nationale. Pour la CGT Éduc’action, ces premières annonces ministérielles sont insuffisantes. L’urgence est de répondre aux revendications des personnels AESH en terme de sécurisation de leur statut par la titularisation avec un statut de fonctionnaire, une réelle revalorisation salariale, une formation et des conditions de travail décentes.

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