La CGT Educ’action défend l’égalité de traitement entre les personnels quels que soient leurs lieux d’exercice. Les PLP sont discriminés par les Obligations Réglementaires de Service de 2014 (ORS) comme par la limitation du dispositif Réseau d’Education Prioritaire (REP) aux écoles et collèges. Les conséquences se calculent en net sur la fiche de paie !

ORS de 2014 : décrochage des PLP par rapport aux enseignant·es des voies générale et technologique du lycée

Les ORS des enseignant·es du second degré, décret n° 2014-940 du 20 août 2014, prévoient la mise en place d’une Indemnité de Sujétion Spéciale (ISS) voie professionnelle de 400€ par an contre une pondération pour les enseignant·es des voies générale et technologique du lycée pouvant aller jusqu’à 1 HSA soit 1256€ par an. Bilan : 856€ de moins pour les PLP !

Education prioritaire : le double effet Kiss cool !

L’exclusion des lycées de l’éducation prioritaire sanctionne doublement les PLP.

Les PLP, hormis celles et ceux affectés dans un collège classé car exerçant en SEGPA, sont exclu·es du régime indemnitaire lié à ce classement. Alors même que la voie professionnelle concentre bien souvent des élèves aux difficultés sociales et scolaires importantes. Bilan : prime REP, 1734 € / an ou REP+, 2312 € /an, autant de moins pour les PLP !

L’exercice pendant 8 ans en éducation prioritaire est un des critères d’accès au nouveau grade « classe exceptionnel », encore une incidence défavorable pour les PLP ! Rappelons que 90% des PLP n’accèderont jamais à ce nouveau grade introduit par le dispositif PPCR que la CGT a rejeté ! Ce grade est extrêmement discriminant puisque l’avis du recteur est prépondérant sur tout autre critère… La CGT Educ’action défend une grille d’avancement automatique au même rythme pour tou·tes.