Le guide de la réforme du lycée veint de paraitre. N'hésitez pas à le lire et à le diffuser massivement.

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Lycées Généraux et Technologiques


Redonnons du sens à nos métiers et au lycée

 

Pourquoi perdons-nous le sens de nos métiers ?

De mémoire de salle des profs de LGT, jamais autant de collègues n’ont envisagé une mutation en collège ou une reconversion professionnelle. La mise en place de la réforme du lycée depuis 2018 a cassé tous nos repères :

  • La part croissante du contrôle continu change notre rapport aux élèves, placé·es en évaluation permanente, et le fonctionnement des équipes. Les PLE ont montré les tensions et les dangers d’une impossible harmonisation.
  • La valeur du diplôme du Bac semble dérisoire face aux résultats des admissions des élèves sur Parcoursup. Or, si nous savions préparer nos élèves à un examen national, nous ne pouvons pas les préparer à une orientation réussie puisque chaque établissement du supérieur détermine ses conditions.

 

« Auto-évaluation » des établissements scolaires

Les principes de cette évaluation

Le Conseil d’évaluation de l’École (CEE) -successeur du trop indépendant CNESCO- avait décidé en 2020 d’expérimenter dans quelques établissements une « évaluation » des établissements publics du 2nd degré, mais la gestion du Covid a empêché sa mise en oeuvre. Le dispositif a pourtant été généralisé dès 2021 et chaque année, 20% des collèges-LP-LGT seront évalués… puis réévalués tous les cinq ans.


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Lycées Général et Technologiques : Ecrivons une nouvelle page !

La   réforme   du   lycée   s'achève   avec   des « ajustements » qui sont en réalité des objectifs profonds du ministre : le passage au contrôle continu sur la seule base du bulletin scolaire pour 40% des coefficients (voir p2). Dans un même temps, les effets de  la réforme commencent à se voir sur la voie technologique et dans les parcours des élèves (p 3). Le tout alors que les effets de deux années « sous Covid » n'ont jamais été gommés (confinements, absences d'élèves plus fréquentes etc.) et que la rentrée 2021 s'ouvre sur une situation épidémique toujours inquiétante.

Alors que M. Blanquer devient un recordman de longévité de la rue de Grenelle, le besoin de changement de politique scolaire est radical. Déjà abîmé, notre service public sort saccagé par presque 5 années de réformes régressives (loi de transformation de la Fonction publique, réforme du lycée et de l'accès à l'université, de l'entrée dans le métier, École de la « confiance »...). S'ajoutent les réductions de postes en lycée, l'augmentation     des   postes partagés et l'accentuation des pressions hiérarchiques. 

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Pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail

Toutes et tous mobilisé·es le 5 octobre

 

Alors que le gouvernement occupe l’espace médiatique pour nous enfermer dans des débats autour des questions sanitaires ou sécuritaires, ce sont bien les revendications sociales et salariales qui sont au cœur des préoccupations des personnels en cette rentrée sociale. Face à la précarisation de l’Éducation (perte du pouvoir d’achat, recours aux personnels précaires…), il y a urgence à construire une forte mobilisation pour rompre avec les politiques d’austérité, obtenir sans attendre des revalorisations salariales importantes et sans contrepartie ou stopper la dégradation de nos conditions de travail.