Reprise du 26 avril 

AESH : Chronique d'une reprise imprécise.

 

Dans une situation sanitaire encore loin d'être stable, la réouverture des écoles se caractérise une nouvelle fois par son impréparation. La CGT Éduc’action condamne à nouveau le manque d’informations claires à destination des AESH.  

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ORGANISONS LA RÉSISTANCE !

Le jeudi 8 avril, ZÉRO AESH DANS LES CLASSES

Pour l’abandon des PIAL et un vrai statut pour les AESH


L’École inclusive soutenue par le ministère est actuellement un véritable laboratoire de précarisation. Les 110000 personnels AESH qui accompagnent un nombre croissant d'élèves en situation de handicap sont soumis à des conditions de vie et de travail extrêmement précaires.

Ce cadre défavorable permet à certaines directions (Dasen et établissements) de dégrader encore les conditions de travail des AESH. Cette politique de gestion purement comptable et déshumanisée nuit à l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Un salaire en dessous du seuil de pauvreté, l’enchaînement de CDD pour un futur CDI… Tout ceci laisse les AESH dans la précarité, sans aucune formation qualifiante ni diplômante pour remplir leurs missions !

 

 

AESH : contre la précarité, contre les PIAL,
en grève le 8 avril !


En réponse à l’obstination du ministre qui refuse de s’engager vers une amélioration des conditions d’emploi des AESH et en réponse à la dégradation de leur mission depuis la création des PIAL, les organisations CGT éduc’actionFNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appellent les personnels à la grève le 8 avril.

Le ministre répète que l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap est une priorité de son ministère. Pourtant, il fait le choix de maintenir dans la précarité les 110 000 AESH qui jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement de la scolarité de ces élèves.

 

École inclusive version Blanquer : chronique d’une catastrophe annoncée !

En matière d’école inclusive ou d’inclusion scolaire, JM Blanquer conduit un bulldozer qui provoque des dégâts énormes sur la scolarisation des élèves en situation de handicap et sur les conditions de travail scandaleuses de leurs accompagnant·es.

 

 

Les protocoles s’enchaînent sans que la situation des AESH soit vraiment prise en compte. Malgré la demande incessante de masques FFP2, de masques inclusifs, de gants, surblouses, visières et lingettes nécessaires à la sécurité de leur fonction, le ministère semble faire la sourde oreille : les AESH continuent d’être ignoré·es et leurs problématiques minimisées !

★ Il est difficile de faire respecter aux élèves en situation de handicap le port du masque, le fait de ne pas le toucher, de ne pas se moucher ou de ne pas s’essuyer avec. Les parents, qui doivent fournir les masques, n’ont pas forcément les moyens pour que le protocole soit respecté : les élèves ne disposent donc pas de suffisamment de masques pour les changer.