Communiqué du 16/05/06 : Emplois Vie Scolaire

Pendant deux mois, un mouvement social historique a soulevé la  question qui domine toutes les autres : la précarité. Or, avec les Emplois Vie Scolaire, celle-ci va connaître une nouvelle aggravation. Des CAE, contrats de droits privés se substituent aux emplois d’ASEN, privant de ce fait les étudiants des revenus compatibles avec les études. Le protocole relatif à la direction des écoles prévoit un recrutement massif ... pour dix mois (élections obligent) d’EVS dont les qualifications ne correspondent en rien aux attentes et aux besoins des écoles.  
La CGT ne s’est pas associée à la signature de ce protocole

C’est aux personnels de direction du second degré que l’on demande de faire avaler aux conseils d’administration une couleuvre qui ne manquera pas de provoquer des refus. Il ne serait pas sérieux de nous demander de convaincre les C.A. du contraire. Si la hiérarchie peut nous imposer la présentation de délibérations. Elle ne pourra pas nous demander de nous transformer en VRP du « C’est toujours mieux que rien ». D’autant que les contrats aidés pour le premier degré exposent les chefs d’établissement à des recours devant la juridiction prud’homale de la part de personnels souvent fragiles qui… ne seront pas sous leur autorité.
La loyauté doit-elle contraindre les fonctionnaires à prendre le parti de la précarité dans le débat sur l’emploi public ? Face aux injonctions probables de la hiérarchie pour faire adopter ces délibérations, nous refuserons de faire la promotion de la précarité auprès des Conseils d’Administration.

Montreuil, le 16 mai 2006