La publication du nombre de postes aux concours du second degré, le 29 novembre dernier, éclaire  la politique du président Macron menée dans l’Education nationale, secteur soi-disant préservé de l’austérité de la Fonction publique. En effet, les chiffres montrent le contraire... 

Malgré une forte poussée démographique (+20 000 élèves), il y aura, en moyenne, 20% de postes en moins pour les concours externes et une stagnation pour les concours internes.

Alors que ces concours sont la seule perspective offerte aux milliers de non-titulaires de l’Education nationale, cette stagnation du nombre de postes couplée à la fin annoncée des concours Sauvadet entrainera un nouveau développement de la précarité dans notre secteur. 

La CGT Éduc’action dénonce ces annonces, extrêmement inquiétantes pour les personnels, les élèves et les étudiant·es préparant ces concours. On sait, par expérience, que la totalité des postes ne sera pas pourvue. De plus, cette saignée du nombre de postes d’enseignant·es aura des conséquences désastreuses sur les conditions de travail des personnels (nombre d’élèves par classe, services partagés…) et d’étude des élèves (classes surchargées, moins de suivi personnalisé…) alors que la réforme du lycée va arriver et que de nouvelles exigences en termes d’accompagnement et d’orientation seront imposées à tou·tes dès cette année. 

La CGT Éduc’action s’oppose à cette politique de casse de l’Education nationale déjà largement appliquée par les gouvernements précédents. Elle refuse toujours que ce soit les personnels et les élèves qui subissent la politique d’austérité menée au profit des plus riches et annonciatrice du cadre budgétaire des réformes à venir dans l’Education nationale. 

Montreuil, le 06 décembre 2017

Le communiqué au format