Le 20 juillet dernier, une délégation de l’UNSEN (D. Baudequin, P. Désiré, P. Péchoux, C. Perret) a rencontré Philippe Court, directeur du Cabinet de X. Darcos.
Des dossiers à suivre
Devant un contexte marqué par la multiplication d’annonces préoccupantes, particulièrement sur l’emploi et le service minimum, nous avons fait part de nos vives inquiétudes concernant les conditions de rentrée, tant pour les élèves que pour les personnels, et des nombreuses interrogations relatives aux contenus de la lettre de mission adressée par le Président de la République au ministre de l’Education.
Les surenchères auxquelles ont donné lieu les diverses déclarations sur le non-remplacement de tous les départs en retraite ont finalement débouchées sur 9800 suppressions d’emplois dans le public.
Dans le même temps, on enregistre une diminution de près de 30 % des contrats d’avenir et contrats d’accompagnement dans l’emploi, ce qui amènera à n’en remplacer qu’un sur deux dans le second degré. Quelle que soit l’addition finale, connue de manière précise fin août, elle constituera un sinistre record pour l’emploi dans l’Education nationale, déjà lourdement touché depuis cinq ans, avec la disparition de près de 100 000 postes d’encadrement éducatif, dont 25 000 d’enseignants.
Les effets en seront lourds : dégradation des conditions d’exercice, nouvelles amputations dans l’offre éducative. Le prétexte des évolutions démographiques a fait long feu. Que représente une baisse moyenne de 4 à 5 élèves par établissement, d’autant que la remontée des effectifs en collège va s’amorcer dès la rentrée ?
Les surenchères auxquelles ont donné lieu les diverses déclarations sur le non-remplacement de tous les départs en retraite ont finalement débouchées sur 9800 suppressions d’emplois dans le public.
Dans le même temps, on enregistre une diminution de près de 30 % des contrats d’avenir et contrats d’accompagnement dans l’emploi, ce qui amènera à n’en remplacer qu’un sur deux dans le second degré. Quelle que soit l’addition finale, connue de manière précise fin août, elle constituera un sinistre record pour l’emploi dans l’Education nationale, déjà lourdement touché depuis cinq ans, avec la disparition de près de 100 000 postes d’encadrement éducatif, dont 25 000 d’enseignants.
Les effets en seront lourds : dégradation des conditions d’exercice, nouvelles amputations dans l’offre éducative. Le prétexte des évolutions démographiques a fait long feu. Que représente une baisse moyenne de 4 à 5 élèves par établissement, d’autant que la remontée des effectifs en collège va s’amorcer dès la rentrée ?
Rencontre avec le cabinet de X. Darcos (20/07/07)