Communiqué de presse de l'Unsen-Cgt (15/11/07) 

Après une annonce réservée aux médias de la suppression des enseignements du samedi matin dans le primaire, le ministre de l’Education évoque la possibilité d’un accord, avec les organisations syndicales, sur le service minimum dans les écoles.
Depuis plusieurs semaines, un groupe de travail sur l’école maternelle avait été mis en place, dont l’UNSEN-CGT avait été écartée.
Poursuivant son attitude discriminatoire, X. Darcos a invité quelques organisations syndicales à signer un protocole de discussion portant sur « le réinvestissement des heures libérées par la suppression des heures de cours du samedi matin ». Le SNUipp ainsi que le SGEN-CFDT ont signé, le SE-UNSA semble s’être engagé à le faire.

Nous nous interrogeons sur le sens à donner à des discussions qui découlent d’une décision unilatérale du ministre et dont le bien-fondé reste à prouver eu égard aux effets que celle-ci va avoir sur les rythmes scolaires, la vie des familles et des élèves, la concertation pédagogique, les contenus des programmes et leurs modalités de mise en œuvre…
La difficulté scolaire aurait mérité un tout autre traitement et une réflexion approfondie avec celles et ceux qui sont directement concernés par cette question.
 
L’UNSEN-CGT est en total désaccord avec une démarche ministérielle qui vise à tenter de réformer l’école au mauvais sens du terme. Nous regrettons la caution que lui apporte, de fait, des organisations syndicales, notamment dans un contexte de construction de mobilisation sur des enjeux importants pour l’Ecole, les élèves, les personnels.
 
Montreuil, le 15 novembre 2007