Le gouvernement a confirmé, mercredi 28 septembre 2011, sa volonté de continuer à supprimer des emplois dans l’Education nationale.
Le gouvernement entend, en effet, supprimer 14 000 emplois à la rentrée 2012, suppressions qui s’ajoutent aux 66 000 depuis 2007.

Le détail des suppressions est le suivant :

- 5 700 dans le premier degré,
- 6 550 dans le second degré,
- 400 dans les services administratifs,
- 1 350 dans l’enseignement privé.

Comme cette année, le gouvernement entend taper là où les besoins sont les plus grands :

- augmentation de la taille des classes dans les écoles et les collèges,
- enseignants affectés "hors des classes", en particulier disparition progressive des RASED, ces enseignants du premier degré spécialisés pour aider les élèves les plus en difficulté,
- disparition progressive des assistants en langues étrangères dans le premier degré,
- regroupement d’établissements,
- poursuite de la diminution de la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans,
- suppressions de postes de remplaçants.

Mardi 27 septembre 2011, les personnels ont pourtant très clairement exprimé leur opposition aux mesures gouvernementales catastrophiques contre le Service Public d’Education.

La CGT-Éduc’action entend ne pas en rester là. Elle continue de construire un mouvement alliant mobilisation interprofessionnelle et mobilisation d’ensemble dans l’Education nationale.
Elle appelle les personnels à continuer à se mobiliser dans la rue, meilleur moyen de battre les politiques libérales.
Elle appelle à participer aux Assemblées générales interprofessionnelles pour la préparation de la grève du 11 octobre 2011.
Elle appelle les personnels à participer massivement aux élections professionnelles du 13 au 20 octobre, malgré le parcours du combattant organisé par le ministère, afin de renforcer le syndicalisme de lutte et revendicatif porté par la CGT.

Montreuil, le 29 septembre 2011