Une attaque sans précédent contre la démocratie sociale au ministère de l'éducation et au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Lors des opérations de lancement du vote électronique, la CGT comme la totalité des organisations syndicales a constaté de nombreuses anomalies dans les fichiers d'électeurs.

Des milliers de personnels seront privés de leur droit de vote...

Tous ces collègues seront empêchés de choisir les organisations qui les représenteront dans les futures instances.

Cela contribuera à la chute du taux de participation qui risque d'être observée.

L'administration, considérant qu'elle n'a pas les moyens de corriger ces erreurs, a décidé de maintenir coûte que coûte la procédure, sans y apporter la moindre modification. Elle a refusé d'ouvrir toute discussion avec les partenaires sociaux.

Devant cette attitude inadmissible qui constitue un véritable déni de démocratie, les représentants de la CGT ont refusé de prendre part au scellement des urnes.

Les difficultés techniques rencontrées par l'administration résultent de la volonté de généraliser un processus de vote électronique contre l'avis d'une majorité d'organisations syndicales.

Les problèmes qui surviennent étaient prévisibles.

La CGT rappelle que ces élections professionnelles doivent constituer un élément fort de la rénovation du dialogue social prévue par les accords de Bercy.

La réalisation et la gestion du processus électoral doivent se faire en accord avec les organisations syndicales.

La CGT attend de la part des services du ministère une attitude plus respectueuse de la démocratie sociale durant la période de vote du 13 au 20 octobre.

Face à cette tentative de confiscation de leur liberté d'expression, la CGT invite l'ensemble des personnels à prendre part massivement au vote.

Montreuil, le 12 octobre 2011