La réforme des rythmes s'est mise en place pour un peu plus de 20 % des écoliers...
Même s’il est un peu tôt pour tirer un bilan définitif, les premières remontées font apparaître de grandes difficultés, et rares sont les endroits où cela donne satisfaction, tant aux familles qu'aux personnels :

  • Pauses méridiennes qui peuvent aller jusqu'à 3h30.
  • Horaires différents dans les écoles d'une même commune.
  • Activités dans beaucoup d'endroits qui se limitent à une garderie à peine améliorée.
  • Encadrement insuffisant.
  • Problèmes de locaux.
  • Activités payantes.

Cette réforme a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et le désaccord de nombreuses organisations syndicales enseignantes. Elle a suscité une large mobilisation des personnels du premier degré en février, pour laquelle la CGT-Éduc’action a été l’un des éléments moteurs.
Pas parce que nous refusons toute réforme sur ce sujet, mais parce que nous la trouvions bâclée, sans moyens d’encadrement, créant de graves inégalités de traitement sur le territoire et ne correspondant ni à l’intérêt des enfants ni a celui des personnels.

Il apparaît donc clairement que la réforme des rythmes scolaires telle qu’elle a été voulue et imposée est un échec, pour Vincent Peillon et les organisations qui l’ont soutenue.

Il s’agit donc de réfléchir aujourd’hui à des pistes pour une vraie réforme des rythmes pour les enfants, usagers avec leurs parents d’un service public et non des "clients".

La CGT-Éduc'action entend donc continuer son combat avec les personnels pour que cette réforme soit retirée et que de véritables négociations s'ouvrent.

Montreuil, le 2 octobre 2013

Le communiqué au format