Une enseignante d'un lycée professionnel de Beaucaire (30), militante de la CGT, a été condamnée le 9 mars 2016, par le tribunal de Nîmes (30), pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, en l'espèce le maire FN de Beaucaire. 
Il est reproché à notre camarade d'avoir lu, pendant un Conseil d'Administration, et au nom des personnels du lycée, une déclaration dans laquelle le FN est qualifié de parti raciste et xénophobe... 

La FERC‐CGT et la CGT Éduc'action apportent leur soutien inconditionnel à l'enseignante condamnée. Cette décision du tribunal de Nîmes est d'autant plus incompréhensible que ce même maire a été relaxé en appel pour les insultes proférées publiquement à l'encontre des enseignante‐s du lycée de Beaucaire. 

Cette condamnation est sans précédent et marque la volonté politique de banaliser le discours de haine de l'extrême‐droite et sanctionne celles et ceux qui veulent s'y opposer. 

Au‐delà de l'appel déjà déposé, la FERC‐CGT et la CGT Éduc'action tiennent à réaffirmer qu'ils continueront à lutter sans relâche contre les idées de l'extrême‐droite et contre celles et ceux qui les diffusent voire les appliquent. Alors que l'extrême‐droite dispose de plus en plus de sièges dans les Conseils d'Administration de collèges et de lycées et dans les Conseils d'Ecoles, la FERC‐CGT et la CGT Educ'action seront toujours aux côtés des personnels pour combattre l'extrême‐droite. 

Montreuil, le 10 mars 2016

Le communiqué au format