La réforme du lycée s’achève avec des « ajustements » qui sont en réalité des objectifs profonds du ministre : le passage au contrôle continu sur la seule base du bulletin scolaire pour 40% des coefficients (voir p2). Dans un même temps, les effets de la réforme commencent à se voir sur la voie technologique et dans les parcours des élèves (p 3). Le tout alors que les effets de deux années « sous Covid » n’ont jamais été gommés (confinements, absences d’élèves plus fréquentes etc.) et que la rentrée 2021 s’ouvre sur une situation épidémique toujours inquiétante.

 

 

Les 18 derniers mois ont souligné l’importance de la nécessité d’un plan d’urgence pour l’École, comme la CGT Éduc’action le revendique depuis longtemps. Il n’en est malheureusement rien ! Aucune mesure ministérielle pour améliorer les conditions d’études des élèves et de travail des personnels. Aucun plan de titularisation des personnels précaires ni aucune création de postes supplémentaires pour alléger les effectifs par classe et accompagner les élèves… Rien ne permettra d’aborder sereinement cette rentrée.

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Pour la CGT Éduc’action, outre le déblocage urgent d’un budget pour revaloriser les montants indemnitaires des personnels ITRF, la question du dégel du point d’indice est primordiale et le ministère ne répond rien !

 

 

Pour la CGT Éduc’action, outre le déblocage urgent d’un budget pour revaloriser les montants indemnitaires des personnels ITRF, la question du dégel du point d’indice est primordiale et le ministère ne répond rien !

 

 

Revalorisations Blanquer.

Sous le vernis de la communication du ministre, des résultats insuffisants et

de graves menaces pour les personnels.

 

À la veille de la rentrée, Jean-Michel Blanquer se lance dans un nouveau grand plan de communication sur des augmentations de salaires « historiques ». Pourtant, si ces hausses sont indéniables, elles demeurent parfaitement insuffisantes.

La plus grande part de celles-ci se concentre sur une deuxième étape de la «prime d’attractivité » versée aux enseignant·es, CPE et Psy-En. Si elle constitue une hausse réelle des rémunérations des débuts de carrière, elle est plus que réduite pour tous les autres et inexistante  pour plus de 40% de ces personnels. De plus, cette prime remet en cause la progression des rémunérations tout au long de la carrière.