Macron, sitôt installé à l’Elysée, a nommé ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer dont les orientations pour l’Ecole sont marquées du sceau libéral. Déjà, sous la présidence Sarkozy, le nouveau ministre avait mis en œuvre une politique de suppressions massives de postes et la suppression des IUFM laissant l’École exsangue. La boussole de ce gouvernent est de casser les cadres collectifs de protection et de renforcer l’autonomie. L’autonomie c’est trop souvent celle du chef d’établissement, ce qui accroît le nombre d’alertes des personnels en souffrance. Dans sa feuille de route, le nouveau ministre réaffirme la volonté d’octroyer une plus grande liberté aux collectivités territoriales... 

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Paris, le 20 octobre 2016

Madame la Ministre, 

Depuis plus d'un an maintenant, vous vous exprimez en faveur de la revalorisation de l'enseignement professionnel. Les 30 ans du baccalauréat professionnel ont été pour vous l’occasion de rappeler « la cohérence d'ensemble du système éducatif et de la place qu'y occupe l'enseignement professionnel ». Cette voie de formation, qui scolarise un tiers des lycéen-es et qui permet chaque année de qualifier près de 153 000 jeunes au niveau IV (bac pro, mention complémentaire, BT) et près de 206 000 jeunes au niveau V (CAP, BEP, mentions complémentaires), est essentiel. Elle permet d'élever le niveau de qualification global de la population et de lutter contre les sorties sans diplômes...

Sommaire : 

  • Edito
  • PFMP : ce qui change à la rentrée
  • CCF en seconde professionnelle  : c’est fini !
  • AFFLENET 3 …
  • La seconde POP
  • Bilan Bac pro du ministère : un satisfecit insupportable
  • Le socle commun fera-t-il son entrée en seconde en 2017 ? 

Lire le 4 pages spécial enseignement professionnelImage

 

L'enseignement professionnel public subit des attaques sans précédent de la part des organisations patronales, du gouvernement, des Régions, comme de certains parlementaires. Accusée à tort d'être éloignée de l'entreprise et des compétences nécessaires à l’emploi, la voie professionnelle sous statut scolaire ne colle pas à l’image que ses détracteurs cherchent à imposer. Alors que les mesures financières et les propositions de lois prônent aujourd’hui le développement de l'apprentissage pour prétendre lutter contre le chômage des jeunes, il est indispensable de rappeler que l'enseignement professionnel public doit conserver sa première place dans la formation professionnelle des jeunes et doit rester au sein des ministères de l’Education nationale et de l'Agriculture, garants du service public d'éducation pour tou-tes...