ECLAIR : une réforme pour casser l’école

Rappelons-nous des origines du projet ECLAIR

Annoncé dans la foulée des États généraux sur la sécurité à l’école en mai 2010, il s’inscrit totalement dans le projet pour l’école du gouvernement : exfiltrer de bons éléments des établissements et offrir aux autres une éducation au rabais, rejetant, de fait, la responsabilité de l’échec scolaire sur les élèves et leurs familles. On trouve ce glissement vers l’indivi-dualisation dès 2006, dans la politique de De Robien où l’on passe d’une notion de zone à une notion de public : sélection progressive d’un petit nombre de « méritants », recentrage sur les destinées scolaires indivi-duelles qui dédouane l’institution de ses responsabilités en matière d’échec scolaire...

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ECLAIR : c'est clairement toujours non à ce cheval de Troie de la déréglementation de l'enseignement public !

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« Auto-évaluation » des écoles

Comprendre pour s’y opposer

Le cadre et les principes de ces évaluations

La loi dite « Pour une École de la confiance » instaure le Conseil d’Évaluation de l’École (CEE) -remplaçant du trop indépendant CNESCO- qui est chargé par le ministre Blanquer de la généralisation du tout-évaluation dans l’Éducation nationale. Au-delà des évaluations nationales des élèves, il s’agit pour le CEE d’instaurer une évaluation et un contrôle plus strict des établissements scolaires et des écoles.

Ces auto-évaluations sont dans un premier temps fléchées pour les établissements du 2nd degré dès 2020, mais sont désormais étendues aux écoles à partir de la rentrée 2021. 

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Les 18 derniers mois ont souligné l’importance de la nécessité d’un plan d’urgence pour l’École comme la CGT Éduc’action le revendique depuis longtemps. Il n’en est malheureusement rien ! Aucune mesure ministérielle pour améliorer les conditions de travail des personnels et d’études des élèves. Aucun plan de titularisation des personnels précaires ni aucune création de postes supplémentaires pour alléger les effectifs par classe et accompagner les élèves… Rien n’a permis d’aborder sereinement cette rentrée.

 

 

LOI BLANQUER : UNE VISION DE L’ÉCOLE QUE NOUS COMBATTONS

 

Une dérive autoritaire !


Article 1 : En utilisant le principe du «devoir d’exemplarité» le ministère souhaite restreindre la liberté d’expression des personnels et museler une parole qui commençait à se libérer à l’instar des mouvements comme celui des «stylos rouges» ou du hashtag #PasDeVague qui ont émergé, fin 2018.

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