Depuis la mi-janvier, le ministère impose dans les Lycées généraux et technologiques la tenue des épreuves communes de contrôle continu (E3C). Ces examens qui découlent de la réforme du baccalauréat et le remettent en cause, se déroulent dans des conditions d'impréparation et de désorganisation jamais connues. Depuis plusieurs mois pourtant les organisations syndicales alertent sur les difficultés prévisibles quant à ces épreuves. Et de fait, ces problèmes s’accumulent : organisation, ouverture tardive de banque nationale de sujets (BNS), disparité du déroulement des examens entre établissements remettant en cause le principe d’égalité entre élèves, soucis d’organisation des corrections, improvisation totale quant à l’évaluation. Face à l’intransigeance du ministre, tous ces désordres ont amené nos collègues enseignant·es à se mettre en grève marquant ainsi leur refus d’une réforme aberrante et inique. Face à ce droit légitime, le ministre entend passer en force et coûte que coûte aller au bout d’un examen qui est d’ores et déjà un échec en appelant les personnels administratifs à assurer la surveillance des épreuves. 

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