Certains collègues sont touchés directement par la réforme du lycée, particulièrement aujourd’hui, en STI 2D ou dans certaines spécialités PLP, et, à ce titre, doivent obligatoirement s’engager dans une procédure de changement de discipline. D’autres, s’engagent également dans cette voie afin de diversifier leur parcours professionnel pour éviter de tomber dans une certaine routine disciplinaire, sans pour cela devoir repasser un nouveau concours.
L’objet de cet article et de donner quelques repères à nos collègues pour mener à bien leur projet...
Changement de discipline au sein d’un même corps de personnel enseignant (P.L.P ou certifiés).
Ce dispositif est, en principe, coordonné par les services de la direction des ressources humaines des académies, en concertation avec les corps d’inspection et les services de la DPE et du Pôle Formation. Il est ouvert de manière prioritaire, mais non exclusive, aux personnels enseignants dont la spécialité disciplinaire tend, du fait notamment de l’évolution de la carte des formations et de la mise en œuvre de la réforme des lycées, à devenir moins porteuse. C’est pour cela, que les demandes de changement de disciplines des enseignants des disciplines des séries « sciences et technologies industrielles » (S.T.I) et de l’enseignement professionnel industriel et tertiaire font l’objet d’une attention particulière à l’heure actuelle.
La procédure est généralement la suivante :
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Concernant plus particulièrement les professeurs de STI, une circulaire du MEN en date du 27 juin 2012, oblige maintenant tous les certifiés et agrégés de l'ancienne filière STI, répartis dans 42 disciplines, à faire un choix obligatoire d'une nouvelle discipline parmi les quatre maintenant proposées, soit en :
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architecture et construction (L 1411_SII.AC),
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énergie (L 1412_SII.EE),
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information et numérique (L 1413_SII.SIN),
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ingénierie mécanique,(L1414_SII.ING.ME).
La CGT-Éduc'action a dénoncé cette procédure forcée (voir l'article sur le site national, intitulé : "Changement de disciplines en STI : Non au passage en force ")
La CGT-Éduc’action demande la mise en œuvre d’un réel plan de reconversion pour les collègues touchés de plein fouet par la réforme du lycée, avec une véritable formation adaptée à leur nouveau champ disciplinaire.