Loi 4 D : double autorité, désordre, dérive et destruction

 

L’avant-projet de loi de décentralisation 4D présenté par le gouvernement en décembre 2020 annonce une nouvelle vague de décentralisation dans l’Éducation nationale. Après la médecine scolaire, ce sont les adjoint∙es gestionnaires et les gestionnaires qui seraient concerné∙es par la mise en place d’une double autorité pour ces personnels. Qu’est-ce que cela apporterait de plus ?

Cette double autorité poserait de grandes difficultés pour se situer et accentuerait forcément une perte d’autonomie pour les adjoint∙es gestionnaires de catégorie A ou B qui ont des missions de conduite de projets et non d’exécution. Être à la fois sous l’autorité de la collectivité tout en restant sous celle du/de la  chef∙fe d’établissement serait une source permanente de conflits. Le fait d’être fonctionnaire d’État permet de maintenir une distance face aux injonctions des collectivités qui peuvent être intrusives mettant en péril la gestion des établissements au bénéfice des personnels et des élèves en EPLE.

 

 

INCLUSION SCOLAIRE SAUCE BLANQUER :


LES AESH PAIENT L’ADDITION !

 

La réalité sur une inclusion « low-cost »


Les AESH (Accompagnant·es d'Élèves en Situation de Handicap) voient, depuis le déploiement du dispositif PIAL (Pôle Inclusif d'Accompagnement Localisé), une dégradation profonde de leurs conditions de travail. La généralisation des notifications mutualisées nuit dangereusement aux besoins spécifiques des élèves en situation de handicap.
Sans ces personnels, il est parfois difficile, voire impossible de scolariser ces élèves au sein des établissements scolaires.
Il y a, actuellement, 110 000 AESH chargé·es de l'accompagnement de la maternelle au BTS, sans formation qualifiante, sans statut, sans revalorisation salariale et sans reconnaissance dans leur fonction.
Leurs conditions de travail deviennent insupportables : déplacé·es sans ménagement d’un établissement à un autre, parfois du jour au lendemain, accompagnant plusieurs élèves et intervenant sur plusieurs classes, voire plusieurs écoles, avec une diminution inquiétante du nombre d'heures d'accompagnement

Mobilisons-nous toutes et tous pour nos salaires,

un statut de la Fonction publique, nos conditions de travail

et des postes supplémentaires !

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Inclusion sauce Blanquer : les AESH paient l'addition ! 

 

La réalité sur une inclusion « low-cost »

Les AESH, Accompagnant·es d'Élèves en Situation de Handicap voient, depuis le déploiement du dispositif PIAL (Pôle Inclusif d'Accompagnement Localisé), une dégradation profonde de leurs conditions de travail. La généralisation des notifications mutualisées nuit dangereusement aux besoins spécifiques des élèves en situation de handicap. Sans ces personnels, il est parfois difficile, voire impossible de scolariser ces élèves au sein des établissements scolaires. Il y a, actuellement, 110 000 AESH chargé∙es de l’accompagnement de la maternelle au BTS sans formation qualifiante, sans statut, sans revalorisation salariale et sans reconnaissance dans leur fonction.