Grâce à la mobilisation féministe, la question des féminicides est désormais devenue un débat de société. Cependant, le « Grenelle » du gouvernement se limite à de la communication et il n’y a toujours aucune mesure concrète pour prévenir les violences et protéger les victimes.
Surtout, pour le plus grand bonheur du patronat, la question du travail est totalement occultée. L’enjeu pour la CGT, en nous appuyant sur la norme OIT que nous avons gagnée en juin dernier, est d’interpeller patronat et gouvernement sur la question des violences sexistes et sexuelles au travail et sur la protection du droit au travail des femmes victimes de violences conjugales.
L’objectif est de gagner une ratification par la France de la norme OIT de haut niveau, qui se traduise par un renforcement des obligations de prévention des employeurs et par de nouvelles protections pour les victimes. Nous proposons donc à l’occasion des 23 et 25/11 d’interpeller les pouvoirs publics et le patronat sur la nécessité de prendre des mesures concrètes pour prévenir les violences sexistes et sexuelles au travail et pour sécuriser le travail des femmes victimes de violences conjugales.
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