 Cette nouvelle réforme de la voie professionnelle présente un enjeu de classe et de société fort car elle va encore priver les jeunes issu·es des milieux populaires des moyens de s’émanciper et les livrer aux entreprises à moindre coût.
Alors qu’il faudrait élever le niveau de qualification de notre jeunesse pour répondre aux besoins sociaux et aux défis écologique et d’évolution industrielle, la réforme Macron ne vise que l’employabilité immédiate. C’est pourquoi elle prévoit : de fermer toutes les filières prétendument non-insérantes, celles du tertiaire en tête, dans une logique adéquationniste radicale pour répondre aux besoins en main-  d’œuvre des entreprises locales et de donner à l’entreprise un rôle déterminant dans le parcours de formation au détriment des enseignements généraux et professionnels. Pourtant la qualité des stages et leur dangerosité ne sont jamais questionnées. Le pacte PLP, non divisible en briques, est le bras armé de cette réforme. Il constitue une attaque sur notre statut en faisant exploser le temps de travail.
Pour marquer son opposition à ce démantèlement programmé de la voie professionnelle, la CGT Éduc’action a décidé de prendre ses responsabilités et d’appeler les personnels à une première journée de grève, le mardi 30 mai.
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