Des années que nous nous battons pour faire reconnaître le métier d'AESH, sa nécessité, sa spécificité, sa subtilité et ses limites. Nous apprenons avec stupeur par un communiqué de presse lors de la Conférence Nationale du Handicap (CNH) que le gouvernement projette de fusionner les missions AESH avec celles des AEd, créant une sorte de "monstre sans tête" dont les contours sont encore élastiques.
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AESH, le 13 juin tous et toutes en grève.
Salaires au SMIC pendant 9 ans, temps partiels imposés, flexibilité liée aux PIAL qui portent atteinte à la santé (situations de handicap diverses, multiplication des accompagnements, gestion de situations très compliquées…). S’ajoutent à cette situation les annonces du président au cours de la Conférence Nationale du Handicap, qui sonnent la désintégration du métier avec la fusion de 2 métiers AEd et AESH ainsi que la mise à disposition aux collectivités pour des extensions de missions hors Éducation nationale.  Une vision résolument guidée par la « réduction des coûts », totalement déconnectée de la réalité, dangereuse pour les élèves et les personnels. Communiqué national intersyndical d’appel à la grève
Le CDI au bout de 3 ans, la mise à disposition aux collectivités :
aucun progrès !

En décembre dernier, le Sénat votait le passage en CDI des AESH après 3 ans de CDD ; en mai 2023 le gouvernement choisit d'y donner suite et propose un décret en ce sens. Le gouvernement présente cette décision comme une avancée. Pour la CGT Éduc’action, le CDI à 3 ans pour les AESH ne leur apporte aucune reconnaissance professionnelle, aucune amélioration de leur niveau de vie, aucune évolution positive de leurs conditions de travail. Cette décision ne peut pas répondre à l'urgence d'une vraie revalorisation salariale ni à l'absence d'attractivité de ce métier où les démissions et les burn-out se multiplient.
La CGT Educ'action revendique...


 
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