Lettre d'information
des non-titulaires de l'éducation nationale


La CGT, le syndicat de tous les personnels de l'Éducation nationale !

Des réformes qui fragilisent encore les Non-titulaires

La fin d’année approche et force est de constater que les conditions de travail pour les Non titulaires de l’Éducation nationale connaissent à nouveau une dégradation.
L’ensemble des réformes et des annonces auront un impact sur les Non titulaires qui resteront parmi les premier·ères touché·es.
Réforme des retraites, assurance chômage, réforme de la voie pro, le Pacte, nous faisons le point dans cette publication !
Le Pacte, tout un "briques à brac"
La question salariale est prégnante pour tous les personnels car ils font toujours face à une flambée inflationniste historique (jusqu’à +16% pour les produits alimentaires). C’est dans ce contexte qu’a été présenté le plan de « revalorisation » pour les personnels de l’Éducation nationale qui connaissent un décrochage salarial depuis plus de 20 ans… Pour l’heure, cette « revalorisation » ne concerne que les personnels enseignants, CPE et Psy-En. Elle se compose d’une partie Socle, d’un peu moins de 100€/mois minimum, versée sous forme indemnitaire exclusivement à tous ces personnels (insuffisante pour résorber l’inflation) et d’une éventuelle partie Pacte pour celles et ceux qui acceptent d’exercer des missions supplémentaires.
Cette rémunération est bien évidemment vide de cotisations (retraite, assurance chômage, maladie…).
Individualisation des rémunérations : une nouvelle gestion de la précarité !
Les Directions des Ressources Humaines des académies franciliennes (Paris, Versailles, Créteil) se sont mises d'accord depuis la rentrée 2022 pour harmoniser les règles de gestion « afin d’éviter dans un contexte de rareté de la ressource une concurrence inutile entre académies ». L’Éducation Nationale a du mal à recruter par concours mais aussi par contrat. Pour attirer le chaland, les académies ont étendu la valorisation de l'expérience professionnelle antérieure à l'enseignement général. Celle-ci était réservée jusque-là à l’expérience en lien avec la discipline de recrutement pour l’enseignement professionnel et technologique.
Prime de précarité, réforme de l’assurance chômage : toujours plus de mépris pour les précaires de l’Éducation nationale.
Depuis le 1er janvier 2021, une « indemnité de fin de contrat », appelée « prime de précarité », peut être accordée aux contractuel·les.
Le montant de cette indemnité est fixé à 10% de la rémunération brute globale perçue pendant la durée du contrat, renouvellement inclus.
Jusqu’ici, nous pouvions penser qu’il s’agissait d’une avancée sociale pour les agent·es non titulaires.
Mais avec ce gouvernement macroniste et libérale, il faut toujours s’attendre à un effet pervers et délétère. 
Syndicalisation
Le mouvement social historique, s'il a fait trembler le gouvernement, n'a pas réussi à faire retirer le projet de réforme. Néanmoins, salarié·es, retraité·es et privé·es d'emploi ont relevé la tête et pris conscience qu'il fallait élever le rapport de force. Cela passe par un renforcement du syndicalisme de lutte. La CGT et la CGT Éduc'action ont démontré, s'il le fallait, leur capacité à organiser et rassembler. Se syndiquer c’est participer à l’activité de terrain quotidienne pour gagner sur les salaires, les conditions de travail et la retraite à 60 ans !
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