Alors que les jeux paralympiques ont mis sous les projecteurs le handicap, la réalité de la rentrée des élèves en situation de handicap n’est pas dans lumière, bien au contraire. Des centaines d’élèves avec une notification d’aide humaine n’ont pas d’AESH à la rentrée.  Les inspections académiques ont engagé des recrutements en urgence pour faire face à la pénurie. Les démissions et licenciements pour inaptitudes se multiplient.
Rentrée des AESH, toujours pas de statut
Les rentrées se succèdent sans que rien ne vienne améliorer les conditions d’emploi des AESH. Au contraire, nous constatons une dégradation cyclique, liée notamment cette année à l’expérimentation des PAS (encore pire que les PIAL qu’ils sont censés remplacer) et à la prise en charge par l’Etat de l’accompagnement des élèves notifié∙es sur le temps méridien à des coûts horaires souvent bien inférieurs à ceux pratiqués jusque-là par les collectivités territoriales.
Temps de travail sur pause méridienne, prise en charge par l’État : Faire le point
La loi « Vial » du 27 mai 2024 a établi que la prise en charge financière de l’accompagnement des élèves en situation de handicap sur le temps méridien revenait à l’État. Cette loi veut faciliter et simplifier l’accompagnement des élèves sur ce temps, en raison notamment des disparités sur le terrain entre les différentes collectivités, en particulier les difficultés financières pour les petites communes à prendre en charge ce temps d’accompagnement.
Le ministère, d’emblée, a présenté cette mesure comme une amélioration du salaire des AESH, prétendant même, de façon mensongère dans la circulaire de rentrée, que les AESH grâce à cela pourraient bénéficier d’un temps complet à la rentrée 2024. Or, 8h supplémentaires générées par ce temps méridien, ajoutées aux 24h des AESH, ne font jamais que 32h soit 82% d’un temps plein ! Sans compter que tous les élèves ne nécessitent pas d’être accompagné∙s sur ce temps spécifique.
Le guide CGT Éduc’action
des droits des AESH

 

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