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Un métier déshumanisé pour un accompagnement humain
Le 18 toutes et tous en grève
Les premiers retours de rentrée n’augurent aucune amélioration, pire une nouvelle détérioration est à redouter. Il manque des AESH partout, des centaines d’élèves n’ont pas d’accompagnant·e, d’autres n’ont pas l’accompagnement dont ils ont besoin (30mn, 1H par-ci, par-là…).
L’extension de la mise en place des PAS est confuse et chaque département bricole avec les moyens du bord et ses interprétations des textes… Et quand les PAS ne sont pas encore officiellement en place, les inspections organisent déjà des changements importants comme des fusions de PIAL (qui s’imposent encore aux AESH). Cela se manifeste par des coups de pressions hiérarchiques pour contraindre les AESH à accepter des avenants, bouleversant les périmètres d’intervention. On leur met « sous le nez » l’alternative de la démission ce qui est un abus total ! L’invisibilité, c’est quand ça les arrange.
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Remboursement transport,
frais kilométriques,
repas,
aide à ma mobilité
Les personnels les plus précaires sont les premières victimes de l’augmentation des prix.
La CGT Éduc’action est avec les AESH pour faire valoir leur droit à une rémunération juste et digne qui inclut aussi les frais divers dus aux contraintes imposées, notamment, par les PIAL et les PAS.
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Les AESH constituent le deuxième métier de l’Éducation nationale avec des compétences professionnelles spécifiques pour faire réussir les élèves et qui relève ainsi d’un véritable statut.
La FSU, l'UNSA Éducation, la CFDT Éducation, Formation, Recherches Publiques, la CGT Éduc’action, le SNALC, SUD éducation mènent une campagne d’ampleur pour gagner la création d'un corps de fonctionnaire pour les personnels AESH.
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Droit de grève AESH
J’ai le droit de faire grève, que ce soit un jour où j’accompagne l’élève en classe comme un jour d’examen ou de sortie lorsqu’un préavis a été déposé.
Lire notre fiche pratique
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Syndicalisation
Remporter des victoires sociales ne peut se faire qu’en passant par la lutte, par la grève. Pour cela nous devons encore et toujours nous renforcer. Se syndiquer c’est contrer le projet d’École de l’extrême droite, contrer les attaques contre la Fonction publique et pour le projet d’École émancipatrice que nous défendons. C’est aussi participer à des actions collectives qui nous sortent de l’isolement et de la culpabilisation dans laquelle l’Institution cherche à nous enfermer. C’est transformer sa colère en lutte.
Le syndicat c’est vous.
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