Le 2 octobre, amplifions la grève pour gagner
La journée d’action et de grève du 18 septembre a été une réelle réussite qui a permis de mobiliser pour une meilleure justice fiscale et sociale, dans nos établissements, écoles et services par une grève particulièrement suivie dans notre secteur mais aussi dans les transports, l’énergie, le secteur de la petite enfance… et plus d’un million de manifestant·es dont beaucoup de jeunes.
L’intersyndicale, pour donner suite à son ultimatum et n’ayant pas obtenu d’avancées de la part du premier ministre, appelle à une nouvelle journée de grève le jeudi 2 octobre. Face à la cure d’austérité proclamée et dirigée contre les plus précaires, les services publics, la sécurité sociale et au bénéfice des entreprises et du budget militaire, la mobilisation de toutes et tous est nécessaire. Dans notre secteur, nous exigeons des moyens, des postes et un budget correspondant aux besoins de l’Éducation nationale et permettant de meilleures conditions de travail et d’étude. Nous réclamons des postes statutaires pour toutes les catégories de personnels ainsi qu’une véritable revalorisation salariale pour palier le retard de rémunération depuis des décennies. Au-delà de la lutte contre la politique austéritaire, c’est aussi d’une autre politique éducative dont nous avons besoin !
Une seule journée ne peut suffire à obtenir satisfaction de nos revendications. C‘est donc dans la construction d’un moment long que nous devons nous engager en nous réunissant d’ores et déjà en assemblées générales pour préparer la grève du 2 octobre, sa nécessaire généralisation et construire des reconductions partout où cela est possible.
Montreuil, le 24 septembre 2025
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Syndicalisation
et si j'osais la CGT Éduc'action
Remporter des victoires sociales ne peut se faire qu’en passant par la lutte, par la grève. Pour cela nous devons encore et toujours nous renforcer. Se syndiquer c’est contrer le projet d’École de l’extrême droite, contrer les attaques contre la Fonction publique et pour le projet d’École émancipatrice que nous défendons. C’est aussi participer à des actions collectives qui nous sortent de l’isolement et de la culpabilisation dans laquelle l’Institution cherche à nous enfermer. C’est transformer sa colère en lutte.
Le syndicat c’est vous.
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