Depuis plusieurs années, le mouvement se déroule sans consultation des commissions paritaires, avec, comme nous l’avions prévu, une baisse des possibilités de mutation. Les commissions paritaires permettaient d’améliorer le mouvement et étaient garantes d’une certaine transparence, dorénavant l’administration décide seule des mutations.
 
Le mouvement 2024 s’ouvre sans grand changement, dans la continuité des mouvements précédents, les postes à profil continuent à se développer particulièrement dans le premier degré où un grand nombre de postes à profil apparait au mouvement interdépartemental, ce qui implique une mutation hors barème, avec l’administration comme seule arbitre.

Les bilans des mouvements précédents ne montrent pas d’amélioration de la «fluidité» du mouvement ce qui prouve que ces créations de postes sont une décision politique et symbolique.

Malgré la disparition des CAP, la CGT Éduc’action est toujours à vos côtés pour vous aider dans vos démarches de mutation, et ce, à tous les stades du mouvement. Confiez-nous un dossier de suivi afin de vous conseiller lors de la formulation des vœux et la vérification de votre barème, et éventuellement sa rectification. Nous pourrons également vous accompagner en cas de recours.

La saisie des vœux pour le mouvement inter-académique 2024 a débuté le 8 novembre, la saisie est possible jusqu’au 29 novembre. Les stagiaires et les personnels en affectation provisoire participent obligatoirement à ces opérations, tout comme les personnels souhaitant changer d’académie, ou celles et ceux qui visent un poste spécifique ou à profil.
Peu de nouveautés cette année, quelques bonifications pour les personnels ayant été affectés à Mayotte, en Guyane ou dans des établissement relevant d’un contrat local d’accompagnement (CLA).
 
Même si les Commissions Administratives Paritaires Académiques et Commissions Administratives Paritaires Nationales compétentes pour les mutations ont disparu, se faire accompagner et aider par la CGT Éduc’action lors de vos démarches de mutation reste plus que souhaitable pour être conseillé-e au mieux à tous les stades du mouvement.
 
Vous trouverez plus d’informations sur notre site. Pour le suivi numérique de votre dossier une page dédiée. Vous pouvez aussi également transmettre par email le dossier syndical papier.

1er degré : Mutations interdépartementales, c’est parti…

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Les mutations interdépartementales 2024 ont débuté cette semaine. Les collègues, souhaitant changer de départements devront formuler leurs vœux, produire toutes les pièces justificatives puis attendre les résultats au mois de mars 2024.
Depuis 2010, le taux de satisfaction aux mutations interdépartementales dans le 1er degré s’est effondré passant de 37% à environ 21%...
La CGT Éduc’action dénonce cette situation car derrière ces chiffres, il y a des personnes qui se retrouvent dans l’incapacité à changer de département de façon durable et récurrente, affectant leur vie individuelle et familiale. C’est brutal et purement inacceptable.
Surtout, elle dénonce l’immobilisme de notre institution qui refuse de s’attaquer à ce blocage et qui refuse d’agir sur les causes mêmes de cette détérioration. Depuis des années, la CGT Éduc’action fait des propositions concrètes (changement du cadre législatif par une modification des priorités légales et des modalités de mutation par une refonte du système) à l’administration pour changer les choses. En vain. Celle-ci persiste à «ajuster» les barèmages et instaure même un mouvement POP qui détériore davantage la situation.
 
En l’absence de commissions paritaires, la CGT Éduc’action reste présente aux côtés des collègues pour les aider et les guider dans la formulation de leurs vœux.
Pour vous aider dans vos démarches, la CGT Éduc’action met à la disposition des personnels du Premier degré, toutes les informations et aides nécessaires sur notre site. Téléchargez le dossier de suivi, et / ou complétez le suivi numérique de votre dossier sur la  page dédiée.

Plus que jamais nous savons que les victoires ne pourront venir que grâce à un renforcement du syndicalisme de lutte. Se syndiquer c’est participer à l’activité de terrain quotidienne pour gagner sur les salaires, l'égalité, les conditions de travail et demain la retraite à 60 ans !
 

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